Ils étaient plus de 11 000, d’après la CGT, à défiler dans les rues de Metz ce 19 janvier, avec un objectif commun : protester contre la réforme des retraites.
Par cette réforme, le gouvernement souhaite un meilleur équilibre financier, en modifiant progressivement l’âge de départ en retraite.
Une retraite à 64 ans, contre 62 actuellement
Comme de nombreux autres travailleur mobilisés ce jour, Nathalie se voit « vraiment mal » travailler jusqu’à 64 ans.
Même son de cloche pour les professeurs de l’éducation nationale. Dans les lycées généraux de l’Académie Nancy-Metz, 23% d’entre eux étaient d’ailleurs grévistes. « C’est un métier qui est de plus en plus usant, fatiguant… Il y a beaucoup de stress. J’adore mon métier, mais je me vois mal enseigner jusqu’à 64 ans », explique Hervé, professeur de technologie.
Des mesures insuffisantes
L’une des autres mesures phare concerne la pénibilité au travail. Les salariés exposés à des conditions de travail compliquées, comme le port de charge lourdes ou les vibrations mécaniques, pourraient partir en retraite de façon anticipée. « On a pas l’impression qu’ils tiennent compte de la pénibilité (…) à 55 ou 60 ans, les gens sont complètement cassés » affirme Mickaël, salarié chez Ficomirrors à Dieuze.
À l’échelle nationale, 1,12 million de manifestants ont déferlé dans les rues, selon le Ministre de l’intérieur. L‘intersyndicale prévoit une nouvelle journée de mobilisation mardi 31 janvier.