Loin du spectacle, le FC Metz s’impose sur la plus petite des marges face au Clermont Foot dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1. L’espoir pour le maintien renait et les supporters peuvent enfin souffler à domicile, même si rien n’a été évident.
La victoire face au FC Nantes (0-2) le week-end dernier se doit d’être bonifié par le FC Metz, opposé cette fois-ci face à lanterne rouge, le Clermont Foot, dans un Stade Saint-Symphorien qui fait défaut aux hommes de László Bölöni. Ce dernier a décidé d’aligner le même onze de départ avec notamment Arthur Atta titulaire. On ne change donc pas une équipe qui a gagné. L’intensité n’est pas au rendez-vous des premières minutes de ce match où Clermont a la possession du ballon. La première grosse occasion du match est pourtant pour les Grenats. Sur son premier coup de pied arrêté, Lamine Camara voit son ballon repoussé, mais atterri finalement sur Georges Mikautadze dont la frappe manque de peu le cadre (8e). S’il ne profite pas des mésententes clermontoises, le FC Metz parvient tout de même à se montrer à de rares occasions. Lancé en profondeur, Maxime Colin s’écroule dans la surface après un contact avec Andy Pelmard. Gaël Angoula désigne finalement le point de penalty que transforme Georges Mikautadze, qui marque là son troisième but en trois matchs (1-0, 32e). L’autre tournant de la rencontre est signée Alexandre Oukidja. Sur un coup franc excentré, Clermont se montre très dangereux, mais le portier grenat sort un arrêt de grande classe sur la tête à bout portant de Christian Matsima (35e). Les Grenats manquent quant à eux le break notamment avec Danley Jean-Jacques (44e) mais l’essentiel est là : le FC Metz est devant au tableau des scores après 45 minutes.
La seconde période restera bien loin du spectacle et il aura fallu retenir son souffle. Il n’y aura pas de réelle grosse occasion à se mettre sous la dent côté grenat. À l’inverse, Clermont change son secteur offensif et fait transpirer les Messins. Alexandre Oukidja s’illustre une nouvelle fois sur le centre de Cheikh Oumar Konaté (58e). Jusqu’à la fin du match, les joueurs de László Bölöni font le dos rond. Les changements ont tardé à venir, mais l’essentiel est là. Les trois points en poche, le FC Metz renoue avec la victoire à domicile et revient à deux longueurs de la place de barragiste. Il faudra cependant faire mieux face à plus fort pour tenter, une nouvelle fois, de faire mentir les statistiques.
On a aimé
Georges Mikautadze continue de planter : alors que les penaltys ont longtemps été un cauchemar cette saison pour les supporters, ils permettent à Georges Mikautadze de prendre de l’avance au tableau des meilleurs buteurs messins. Troisième but en trois rencontres, le deuxième en deux matchs sur penalty après celui contre Nantes. Une célébration dont on ne se lasse pas.
L’espoir est bel et bien de retour : avec cette victoire, les Grenats reviennent à deux longueurs de la place de barragiste. Tout est encore à faire dans cette lutte, mais au moins, le Stade Saint-Symphorien peut enfin souffler.
On n’a pas aimé
Le spectacle absent face à la lanterne rouge : la pression ? Le contexte ? Quoi qu’il arrive, le FC Metz a peiné à faire le jeu, loin de la prestation de Nantes face à un adversaire du même calibre. Pas de quoi rassurer alors que beaucoup attendaient la confirmation.
Le réalisme grenat : s’il n’y en a pas eu en deuxième période, les occasions ont été nombreuses lors des 45 premières minutes. Seulement, le réalisme n’était pas au rendez-vous et aurait pu coûter cher. Heureusement Clermont n’a pas su trouver la faille.