Le verdict est tombé après quatre jours de procès à la cour d’Assises de Metz, sur le féminicide d’Hayange. Liridon Berisa a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.
Le verdict est tombé ce vendredi 13 décembre. L’auteur du meurtre de Stéphanie Di Vincenzo, jeune femme de 22 ans poignardée en pleine rue à Hayange en 2021 est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans, et d’une peine complémentaire d’interdiction de détenir une arme pendant 15 ans.
Un jugement très attendu par la famille, confortée par les jurés après trois heures de délibération. Quelques heures avant le verdict, ce sont les Hayangeois qui ont pris la parole, encore sous le choc de cette affaire datant d’il y a trois ans.
Un procès sous tension
Un procès qui n’a pas été facile pendant ces quatre jours. Liridon Berisa a été exclu de la cour à trois reprises pour insolence et insultes. Ce vendredi, après délibération, le président de la cour lui a annoncé le verdict : « Monsieur Berisa, vous êtes condamné, avec une majorité de sept voix au moins, à la peine de réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans et d’une peine complémentaire d’interdiction de détenir une arme pendant 15 ans. »
L’autre accusée du procès, la voisine, accusée d’avoir hébergé l’homme après le meurtre, a été condamnée à 18 mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire d’une durée de 2 ans comprenant travail et soins.
Malgré l’annonce du verdict, les menaces ont continué : « J’ai pris perpet, tous ceux qui ont participé à ma mise à mort, j’ai vos noms et prénoms, je vais m’occuper de vous tous. Vous pouvez engager des services de sécurité à partir d’aujourd’hui. » « C’est la peine de mort que t’aurais du prendre. La peine de mort ! », entend-on crier dans la salle.
Les deux disposent d’un délai de 10 jours pour faire appel.
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