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Environnement : à la découverte de la chaufferie biomasse de Rombas

À l’image d’Amnéville, la ville de Rombas s’est tournée en 2021 vers une chaufferie biomasse au bois pour alimenter ses bâtiments communaux. En pleine crise énergétique et climatique, les économies pour la ville sont importantes.

Gymnases, écoles, logements Moselis… À Rombas, depuis novembre 2021, la plupart des bâtiments municipaux sont chauffés grâce à une chaudière biomasse, installée sur la commune. Considéré comme neutre en carbone, ce chauffage urbain est plus écologique que le chauffage au gaz. C’est aussi et surtout une solution plus économique pour la Ville de Rombas, notamment en raison de l’explosion des prix du gaz liée à la guerre en Ukraine.

Lionel Fournier, maire de Rombas et président de la régie Oméga, estime que la ville a économisé entre 800 000 € et 1 million € de frais de chauffage. Le coût de création de cette chaufferie est de 7 millions €, financé par l’ADEME à hauteur de 3 millions.

De la biomasse locale

Pour alimenter le réseau en chaleur, le foyer de la chaudière chauffe entre 780° et 820°. L’eau chaude quitte ensuite la centrale à environ 90°, rejoint les tuyaux des bâtiments communaux à la demande, puis retourne à nouveau à la centrale. La biomasse utilisée, renouvelable par définition, provient des 15 km à la ronde. Il s’agit de bois en provenance de la forêt communale et de la scierie de Briey, ce qui permet une indépendance énergétique. Annuellement, pour répondre aux besoins de Rombas, 3 500 tonnes de plaquettes de bois sont brûlées.

Le système est automatisé, y compris le filtrage de la fumée. En passant par différents filtres, selon Jean-Marie Risse, responsable d’exploitation, aucune particule fine ne ressort du bâtiment.

Pour l’heure, deux bâtiments ne sont pas encore reliés à la chaufferie Oméga… Mais la régie prévoit la création d’une mini chaufferie pour y remédier, au cours de l’année.

Coline Lexpert
Coline Lexpert
Journaliste Reporter d'Images. Présentatrice de l'émission Naturellement Moselle.

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