La Chambre d’Agriculture de Moselle encourage la consommation des poulets fermiers Label Rouge de Moselle, ceci, dans le but d’installer de nouveaux élevages.
En Moselle, le poulet noir fermier fait son nid. Depuis 2018, une poignée d’éleveurs se sont lancés dans la volaille Label Rouge, pour répondre à une demande locale. Une production encore modeste, qui souhaite séduire, alors que la filière cherche aussi à attirer de nouveaux agriculteurs pour préparer l’avenir.
En 2023, les Français ont mangé en moyenne 22,5 kilos de poulet, soit la deuxième viande la plus consommée. À la ferme d’Oron, qui élève aussi des vaches, les propriétaires l’ont bien compris, et se sont lancés dans production du poulet fermier Label Rouge en 2018. Cette activité représente 8 % du chiffre d’affaires de la ferme. À Oron, comme ailleurs en Moselle, 10 éleveurs produisent du poulet fermier pour un total de 18 bâtiments.
L’enjeu est de motiver plus d’agriculteurs à s’installer. Aujourd’hui en Moselle, pour 3 départs à la retraite, il n’y a qu’une seule nouvelle installation. L’objectif, c’est désormais d’en avoir deux pour trois.
Qu’est-ce qu’un poulet fermier Label Rouge ?
En 2016, la Chambre d’Agricultures de Moselle étudiait les opportunités pour développer la filière de la volaille au sein du département. Deux années plus tard est promulgué le Label Rouge pour le poulet noir fermier. Une reconnaissance officielle pour permettre une augmentation de la production et répondre à la demande des détaillants qui souhaitent référencer le poulet local comme un produit consommer par les Mosellans.
Ce Label Rouge respecte le bien-être animal. En effet, les volailles fermières sont élevées en plein air dans un espace clôturé d’au moins 2 mètres carré par poule. Tout cela, dans une approche environnementale. Il est aussi mis en avant le goût et la qualité du produit par rapport à des volailles dites « standards ». Pour cela, les poulets fermiers sont vérifiés à l’aveugle tous les ans par des experts et des panels de consommateurs.
Le but est de développer la notoriété et augmenter cette consommation en passant de 2 200 poulets par semaine à 3 000 sur la même période. Aujourd’hui, un poulet standard coûte entre 5€ et 7€ alors qu’une volaille de label rouge est estimé entre 9€ et 12€.
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