À Grostenquin, dès le 28 août, les premières caravanes des gens du voyages s’installeront pour le rassemblement « Vie et lumière ». Sur l’ancienne base aérienne, 30 à 40 000 pèlerins sont attendus pour ce rassemblement évangélique des tziganes de France, qui aura lieu du 3 au 10 septembre.
Afin de garantir la sécurité, Laurent Touvet, préfet de la Moselle, a déployé d’importants moyens humains : 3 unités de gendarmes mobile, garde républicaine mais aussi 15 motards de la police nationale, notamment pour fluidifier la circulation. La présence des forces de l’ordre devrait également servir à assurer l’ordre public. L’équivalent d’une caserne de pompiers est aussi présente sur site, afin de garantir l’état de santé des voyageurs et maîtriser d’éventuels incendies.
11 km de barrières
Afin de protéger la zone Natura 2000 sur laquelle se trouve le terrain, 11km de barrières ont été déployés sur le site. 8 à 14 personnes assureront également la surveillance des espaces boisés et aquatiques alentours, 24h/24.
La ministre Dominique Faure à la rencontre des élus locaux
Face à l’inquiétude des élus locaux quant à cet important évènement, la ministre chargée de la ruralité Dominique Faure est venue à leur rencontre ce 25 août. Lors du dernier rassemblement en 2017, Edouard Philippe s’était engagé à ce que ce soit le dernier à Grostenquin. Elisabeth Borne, première ministre, a tout de même autorisé le rassemblement, « une décision difficile », selon Dominique Faure. Cette dernière s’est engagée à revenir à Grostenquin faire un bilan avec les élus et trouver des solutions en octobre prochain.
Du côté des élus locaux, un contact privilégié avec les forces de l’ordre devrait être mis en place durant toute la durée du rassemblement. Ils pourront notamment participer à des réunions d’informations quotidiennes pour suivre l’évolution de ce qui se passe sur l’ancienne base aérienne.
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