Devant son public et en supériorité numérique le FC Metz s’incline lors de la séance des tirs au buts 2-2 (2-3).
Un beau gâchis. Voilà comment l’on pourrait résumer ce 1/8ème de finale des grenats. Car les hommes de Frédéric Hantz avaient tout pour se hisser près de 10 ans plus tard en 1/4 de finale. Mené au score dès la 51ème minute de jeu par Stavitski suite à un dégagement manqué du jeune Sélimovic, les messins vont revenir dans le match. Hervé Bazile va d’abord laissé ses coéquipiers caennais à 10 après avoir adressé quelques noms d’oiseaux à l’arbitre. Dans les secondes qui suivent Ibrahima Niane égalise d’une frappe déviée par la défense (85′). Les deux équipes ne peuvent se départager à l’issue du temps réglementaire. Il faut donc jouer les prolongations.
N’EST PAS ZIDANE QUI VEUT
Nolan Roux permet au FC Metz de virer en tête à la 108′. On croit alors que le club à la croix de Lorraine a fait le plus dur mais c’était sans compter sur Diomandé qui vient contrarier les plans messins à 5 minutes du graal. 2-2.
Les tirs aux buts seront le juge de paix. Si Beunardeau brille dans l’exercice, ses partenaires de mettent aussi en lumière par l’échec. Cohade et Roux ne convertissent leur tentative. Rivière a même la balle de match au bout du pied mais sa frappe est beaucoup trop tendre pour surprendre Samba. Farid Boulaya s’avance alors pour maintenir son équipe en course mais tente une improbable panenka que le portier capte sans sourciller.
Caen valide son ticket et poursuit sa route dans la compétition. Pour le FC Metz, la route s’arrête ici. Mais pas le temps de gamberger puisque l’opération maintien se poursuivra ce samedi au stade Saint-Symphorien face à Montpellier (20h)