Les écologistes, les radicaux, le parti animaliste et les communistes se rassemblent pour tenter de prendre la mairie à François Grosdidier en 2026.
Les forces de gauche messines se sont entendues. En partie. Sur les bases de l’ancienne coalition Unis, qui avait presque réussi à prendre la mairie en 2020 face à François Grosdidier, Jérémie Roques, chef de file des écolos dans la capitale lorraine et patron du groupe Unis au conseil municipal, lancera officiellement sa campagne pour les municipales 2026 la semaine prochaine.
« Maintenant pour Metz » réunira donc les Ecologistes, le Parti Animaliste, le Parti Communiste Français et les Radicaux de Gauche pour le prochain scrutin. « Unissons nos forces pour créer l’alternative sociale et écologiste », annonce le collectif qui appelle les autres forces de la gauche à se rassembler pour « plus de démocratie locale, pour redynamiser la vie associative et défendre nos services publics ». Autres dossiers forts : les transports en commun, la protection de la nature et des terres agricoles ou encore la jeunesse.
Les dates des élections municipales sont désormais connues. A gauche, LFI avait déjà opéré une fracture au coeur de l’été en refusant l’union des neuf parties pour 2026. De son côté, le PS avait tendu la main aux autres forces politiques, soutenu par certains anciens centristes. Avec comme objectif d’envoyer l’ancien maire de Thionville, Bertrand Mertz, à la mairie. Reste à savoir si le PS et les autres partis voudront se rassembler face à François Grosdidier.
