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Sport : 50 ans de combats au Judo-club Verny

Le Judo Club Verny célèbre cette année son 50e anniversaire. Il continue d’accumuler les récompenses et les médailles dans toutes les catégories d’âge. Immersion dans le dojo.

Il est 16 heures…c’est l’heure pour les petits judokas de s’entraîner sur ce tatami cinquantenaire. C’est dans ce dojo que Paulette et Christian Werner ont créé le club en 1974. Tout petit au départ, le Judo club Verny est désormais fort de 233 adhérents … mais n’a jamais dévié de son ADN : rester une structure familiale. 

« C’est fondamentalement un club familial. Ici tout le monde est bénévole, tous les coachs, toutes les personnes qui interviennent sur le tapis sont des bénévoles. Chacun y donne sa passion, son ventre, son cœur, c’est ça qui fait qu’on avance », précise le président du Judo club Verny.

Bâtir le corps, forger l’esprit, vivre une passion : une devise bien ancrée, autant chez les élèves de 3 ans que les plus expérimentés dans le dojo. Respect et transmission sont les mots d’ordre.   

Le club a brillé à Abu Dhabi, Los Angeles, Tokyo, Amsterdam….Parmi les médaillés, Antoinette Perquin, une étoile dans la catégorie Vétéran. « Cette année, je suis partie à Abu Dhabi, je suis troisième mondiale. Là, je rentre à peine de Sarajevo, où j’ai fait les championnats en individuel et en équipe : je suis troisième en équipe. J’ai fait les FSGT, je suis première de ma catégorie, et j’ai fait les championnats de France et je remets mon titre le 21 juin à Paris à l’ING, et j’étais troisième de France », affirme la championne.

Grâce à ses nombreuses victoires, le club s’est forgé une solide réputation localement et au-delà des frontières mosellanes.  

« Le club compte de plus en plus de licenciés. Nous avons un esprit de compétition, les gens sont très intéressés. Tout le monde nous appelle les guerriers », décrit Antoinette Perquin.

Une histoire qui a de beaux jours devant elle…Car la gestion du club sera également transmise quand Christian, le fondateur, donnera les rênes à ses descendants, 50 ans après les premiers o soto gari.

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