Comme dans les autres villes de France, la liste des grands électeurs du conseil municipal de Metz a été votée ce vendredi, pour les Sénatoriales.
Ce 9 juin, les délégués municipaux qui représenteront 95% du collège des « grands électeurs » sont désignés par les conseils municipaux. Le but : renouveler la moitié du Sénat le 24 septembre, soit 170 des 348 siège. Et pour cela, environ 75 000 grands électeurs vont être appelés aux urnes, dont une large majorité depuis les conseils municipaux. Le reste, 5%, est désigné du côté des députés, sénateurs, conseillers régionaux et départementaux.
Majorité pour la liste municipale
Dans les communes de plus de 30 000 habitants, comme Metz, tous les conseillers municipaux sont délégués de droit, mais des délégués supplémentaires doivent être élus à la proportionnelle, en fonction de la taille de la population, depuis les listes électorales de la ville. Au total ce sont donc 112 délégués supplémentaires, mais aussi 36 délégués suppléants qui ont été élus ce vendredi, « sans débat et à vote à bulletin secret ».
Sans surprise, parmi les trois listes présentées, celle de la majorité municipale de droite et du centre-droit (Utile pour Metz et Énergies pour Metz) a obtenu les voix de 41 des 55 votants, devant la liste de la gauche et des verts (Unis pour Metz, 11 voix), et enfin la liste RN (Le Bon Sens pour Metz, 3 voix). Au total ce sont donc 84 délégués supplémentaires et 27 suppléants de plus pour la droite (dont Denis Jacquat et Philippe Bard), 22 + 7 pour la gauche (avec l’ancien maire Dominique Gros, Marie-Anne Isler Béguin ou encore le co-secrétaire EELV Frédéric Vitoux) et 6 + 2 pour l’extrême-droite.
Cinq sénateurs en Moselle
La chambre haute du parlement français est majoritairement de droite et de centre-droit depuis le renouvellement partiel de 2020. En Moselle, ce sont 5 sénateurs qui sont à élire pour ces Sénatoriales 2023.
Dans le département, la droite s’est aussi renforcée en 2017 avec la perte d’un siège de gauche au profit de Jean-Marie Mizzon, inscrit au groupe de l’union centriste avec Christine Herzog. Le sénateur Jean-Louis Masson, élu depuis 21 ans sous la bannière des non-inscrits, en est devenu le chef de file au Sénat. Candidat le plus plebiscité en 2017, il a depuis apporté son soutien au RN en 2022.
Enfin, Catherine Belrhiti a quant à elle remplacé François Grosdidier dans le groupe LR, touché par le non-cumul des mandats. De son côté, Jean-Marc Todeschini, qui va lui aussi laisser son siège, espère que socialistes, communistes et verts partiront unis au combat, afin de ne pas laisser le dernier siège de la Gauche tomber aux mains de la majorité actuelle.
Photo : JV/Moselle TV
