Le Fonds de dotation Mercy et le CHR s’engagent dans l’installation de QR code au sein de l’hôpital pour améliorer les conditions de travail des soignants.
« Nous avons signé une convention qui encadre un projet innovant : l’utilisation d’un QR code par les soignants pour accéder, à n’importe quel moment du parcours de soin, aux étapes précises d’une procédure médicale« , explique Maurice Grunwald, président du Fonds de dotation Mercy. De prime abord, la pertinence du projet peut se poser, et pourtant, il répond à une véritable problématique chez les soignants : la peur d’oublier, de se tromper et de mettre en danger le patient.
« C’est pour cela qu’il s’agit d’un outil complémentaire aux connaissances propres des soignants. Quand un personnel de santé doit intervenir auprès d’un patient, le QR code installé à proximité peut alors être utilisé en cas de doute. » Car les procédures sont nombreuses et évoluent dans le milieu médical. Des « contraintes » qui peuvent entraîner un stress, de la fatigue mentale, voire même un burn-out. Surtout dans le contexte actuel, où manque d’effectifs et surcharge de travail sont devenus la norme.
Pour rappel, le QR Code, ou mosaïcode, est une sorte de code-barres carré rempli de motifs noir et blanc. Ce dessin est lisible uniquement par machine (via un écran ou sur papier si le QR code a été imprimé). Une fois scanné avec l’appareil photo d’un téléphone, il permet d’accéder ensuite à des données en ligne. Dans notre exemple, le soignant travaillant au CHR pourra visualiser une « notice » encadrant la procédure médicale qu’il doit appliquer.
QR code pour soignants, un projet santé sur le long terme
Sur le papier, ce projet semble simple. Mais pour la mise en place concrète du dispositif, il faudra encore attendre un peu. « La première étape est de réaliser un inventaire de toutes les procédures » ajoute Maurice Grunwald. « Un organisme extérieur s’en occupe actuellement. » Ensuite, viendra le temps de la rédaction de chaque notice.
À terme, l’objectif est d’apporter plus d’assurance aux soignants, mais aussi un soin de meilleure qualité aux patients car le taux d’erreurs devrait être réduit. « À ce jour, ça ne s’est jamais fait. Metz-thionville en sera donc doté prochainement. Et cette expérience sera ensuite communiquée par la suite à tout autre établissement de santé. »
