Retenu au Havre où il est le maire, Edouard Philippe n’a pas pu rejoindre Thionville où était organisée la réunion départementale de son nouveau parti.
Un an après le lancement du comité municipal d’Horizons à Thionville en présence du maire de la ville Pierre Cuny et du président et fondateur du parti, l’ancien premier ministre Edouard Philippe, ces derniers devaient se retrouver en terre mosellane ce samedi 18 mars. Mais « bloqué au Havre » sur d’autres sujets, le maire réélu après son poste au gouvernement ne s’est pas déplacé. La réunion, qui devait se dérouler avec les membres et partisans, a donc été annulée « dans la soirée de vendredi » explique les organisateurs sur place.
En présence du président d’Horizons, Pierre Cuny (délégué départemental pour le parti) et Jean-Christophe Hamelin-Boyer (délégué municipal du comité de Thionville) avaient plusieurs sujets à évoquer, à commencer par les Sénatoriales à venir, seule élection française en 2023. Fort de plus de 20 000 adhérents en un an, le parti de centre-droit s’appuie sur les élus en place, grâce à la création de ces comités municipaux comme à Thionville, pour sonder le terrain local et se faire un nom. Récemment, c’est le comité de Saint-Avold qui a été lancé. Une vingtaine au total en Moselle, une trentaine d’ici l’été selon les envies du délégué départemental.
Dans ses rangs, en plus du maire de Thionville, on compte le maire de Montigny-lès-Metz Jean-Luc Bohl, ou encore la députée thionvilloise Isabelle Rauch, autant de ténors locaux qui pourraient mener la liste pour les Sénatoriales. Mais pour éviter le cumul des mandats, les principales têtes d’affiches semblent privilégier leurs communes plutôt que le parti. Qui mènera donc le nouveau parti dans le 57, et avec quel éventuel soutien dans les autres mouvements politiques ? La réponse devra encore attendre.
