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Polémique autour des boîtes de nuit à Metz : y a-t-il vraiment un souci ?

Le collectif Poncelet a dénoncé, en décembre dernier, des nuisances sonores liées aux trois boîtes de nuit de la rue, le Guess, l’Endroit et le Blanc et noir. Ils réclament la fermeture de ces établissements. Une décision qui n’a pas encore été approuvée à la préfecture. 

Y a-t-il des attroupements et des affrontements aux abords de ces trois discothèques du centre-ville, le Guess, l’Endroit et le Blanc et noir, situées dans la rue Poncelet ? Lors d’un samedi soir parmi tant d’autres, certains fêtards quittent définitivement le dance-floor à 4h du matin. « On est en général respectueux, on ne fait pas trop de bruit. On ne squatte pas devant », confie Jessie, fêtarde. D’autres se rassemblent dans la rue. « On s’est très bien que certaines personnes sont là pour foutre la merde », constate Brice. Ce soir là, la police municipale est intervenue une seule fois au petit matin pour une rixe. 

600 interventions en 2022

Au total, près de 600 interventions ont été enregistrées en 2022 dont 350 portaient sur le bruit. Des faits constatés chaque week-end par le Collectif Poncelet. L’association de riverain recense des dizaines de vidéos, qui témoignent des nuisances observées à la sortie des boîtes de nuit. Avec ces documents, les 40 membres du collectif réclament la fermeture immédiate et provisoire de ces établissements. 

Une fermeture provisoire ?

Pour la préfecture, seule décisionnaire, ça ne passe pas. « Je suis en attente d’éléments tangibles qui me permettront, s’ils sont avérés et fondés, de prendre des mesures qui peuvent aller jusqu’à la fermeture provisoire des établissements », explique Laurent Touvet, préfet de Moselle. Une incompréhension pour le collectif et la Mairie de Metz. 

Emma Facchetti
Emma Facchetti
Journaliste Reporter d'Images

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