Face aux fortes chaleurs, les métiers d’extérieur, particulièrement exposés, adaptent leurs pratiques.
33 degrés au mois de juin, les prémices d’un été qui risque d’être chaud. En 2024, plus de 3 700 décès étaient dus aux canicules, dont 7 accidents du travail mortels. Parmi lesquels 6 sont survenues dans un métier de construction-travaux ou d’agriculture. En travaillant à l’extérieur, ils sont les plus exposés. Pour se protéger, Pierre Skutecki, façadier chez GR Bâtiment recommande de « travailler en fonction de l’orientation du soleil » et de « boire au minimum 3 litres d’eau dans la journée« .
La réglementation des métiers du BTP évolue. La fermeture des chantiers lors des épisodes de canicule ouvre désormais droit au bénéfice de l’indemnisation des arrêts de travail. Mais le dispositif d’intempéries n’est mis en place que lorsque le pic de chaleur excède deux jours. À partir du 1er juillet 2025, l’employeur devra assurer la mise à disposition d’au moins 3 litres d’eau par jour par travailleur si le site n’est pas fourni en eau courante.
Les paysagistes ne sont pas concernés par le dispositif d’intempéries BTP à moins que l’entreprise cotise à la Caisse des Congés du même nom. Encore faut-il que l’employeur déclare l’arrêt de travail pour intempéries. Les indépendants ne sont pas concernés et encourent une perte d’activité.
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