Face aux recours systématiques de l’État dans les dossiers de reconnaissance de maladies professionnelles, les anciens mineurs de France s’unissent.
La démarche est plutôt unique en France. Les syndicats de mineurs des bassins houillers de l’hexagone, les associations de victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles s’unissent. Un nouveau collectif dont l’objectif est de faire entendre, une bonne fois pour toute, la voix des anciens mineurs. Car nombreux sont ceux ayant enclenché des procédures pour faire reconnaître leurs cancers ou autre maladies comme maladie professionnelle.
La première étape est de faire reconnaître sa maladie professionnelle par la caisse d’assurance maladie. Ensuite, vient le temps des dossiers autour de la responsabilité de l’ancien employeur, soit l’État depuis la disparition de la société Charbonnages de France. Mais il fait systématiquement appel ou demande le renvoi des audiences… rallongeant ainsi les procédures de plusieurs années parfois.
Selon les syndicats CFDT, CGT ou encore FO dans l’est du département, les anciens mineurs sont 25 fois plus victimes de maladies professionnelles par rapport au reste de la population. Actuellement, 850 procédures de ce genre sont en cours devant la cour d’appel de Metz.
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