Après dix journées sans succès, le FC Metz a dominé le RC Lens (2-0) à Saint-Symphorien et récupère, en prime, le trophée symbolique du Bâton de Bourbotte, dix-sept ans après l’avoir détenu pour la dernière fois.
Ce mercredi soir, le FC Metz a signé sa première victoire de la saison face au RC Lens (2-0). L’occasion de souffler un peu après un début d’exercice poussif, mais aussi d’ajouter une ligne symbolique à son palmarès — car, même s’il ne s’agit pas d’un trophée officiel, celui-là a une saveur particulière.
Mais c’est quoi, le Bâton de Bourbotte ?
Pour comprendre son origine, il faut remonter en 1930, quand l’Uruguay, championne du monde, devient la première détentrice du Bâton de Nasazzi, un trophée imaginaire tiré du nom de son capitaine. Le principe est simple : pour le récupérer, il faut battre le détenteur.
Sur ce modèle, la Ligue 1 a eu droit à sa version dès la saison 2008-2009, créée par le site Poteau rentrant (aujourd’hui disparu).
Pour lui donner un cadre historique, les créateurs ont choisi comme premier détenteur le LOSC de 1945-1946, champion de France de l’après-guerre.
Depuis cette date, le Bâton a été mis en jeu plus de 2 900 fois pour 962 changements de propriétaire.
Au classement des géants : le Paris Saint-Germain domine avec 247 matchs disputés en tant que détenteur, devant le FC Nantes (201) et l’Olympique de Marseille (188).
Et le FC Metz dans tout ça ?
En récupérant le Bâton de Bourbotte, le FC Metz met fin à une disette de dix-sept ans.
Reste désormais… à le garder. À ce petit jeu, le club à la croix de Lorraine n’a jamais dépassé neuf matchs consécutifs avec le trophée symbolique.
Mais grâce au doublé de Gauthier Hein lors de cette dixième journée de Ligue 1 McDonald’s, les Grenats s’offrent le bâton pour la 33ᵉ fois de leur histoire.
Et pourquoi pas, cette fois, battre enfin leur propre record ?
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