L’émotion est forte après l’attaque du fourgon pénitentiaire dans l’Eure, ce mardi, ayant entraîné la mort de 2 agents et 3 blessés. À Metz, la prison se joint au mouvement national. Seulement, le service minimum est assuré, certains agents se sont mobilisés devant la prison sur leur temps de repos.
Colère et indignation se mêlent à la tristesse. Hormis la surpopulation carcérale et le manque de personnel, ce sont aussi les conditions de transfert des détenus qui sont pointées du doigt.
Le Palais de Justice a observé une minute de silence, dans sa salle des pas perdus. Une façon de témoigner la solidarité entre les différentes corporations du ministère de la Justice.
Les syndicats ont annoncé vouloir poursuivre la mobilisation, dans l’espoir d’être enfin entendu après des années de revendications sans réponses.
Retrouvez toute l’actualité de votre territoire du lundi au vendredi à 18 h sur Moselle Info.