Le fabriquant d’aciers spéciaux est dans la tourmente. Depuis sa création en 1985, Ascometal a connu plusieurs rachats notamment en 1999 et en 2005 par le groupe russe Severstal. Vendredi 24 mai, le désengagement du groupe italien Venete, seul repreneur connu à ce jour du pôle automobile de l’aciériste, sème la zizanie dans les rangs de l’usine. Cette nouvelle met en péril l’avenir de trois des cinq sites de la société, actuellement en redressement judiciaire.
Ce 28 mai, en début d’après-midi, les salariés d’Ascometal ont voté massivement pour la poursuite de la grève. Le meilleur moyen, selon les syndicats, pour maintenir la pression avant la décision du tribunal judiciaire de Strasbourg, prévue ce jeudi 30 mai à 14h00. De son côté, l’administrateur judiciaire a demandé aux organisations syndicales de lever le blocage afin de ne pas compromettre les chances d’une éventuelle reprise de l’entreprise. Invitation déclinée par les salariés.
Les élus locaux prêts à soutenir Ascometal
De leur côté, les élus de Rives de Moselle interpellent le Premier ministre Gabriel Attal dans le dossier de reprise de l’entreprise sidérurgique Ascometal. Ils rappellent que 1.300 emplois directs et indirects sont en jeu, et affirment être prêts à participer au capital à hauteur de 15 millions d’euros. Une enveloppe conséquente, sachant que le montant du budget investissement de la communauté de commune s’élève à 25,6 M.
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