Soutenue par le Fonds de Dotation Mercy, la gendarmerie en Moselle s’est dotée d’un laboratoire pour développer des projets santé : le Lab’Est. Le Colonel Grau nous en parle.
« Il a toujours existé un intérêt sur la santé-sécurité au travail au sein de la gendarmerie et nous sommes conscients que la prise en compte de la santé est un vrai levier de performance » explique le Colonel Grau, conseiller aux affaires territoriales de la générale Florence Guillaume – Gendarmerie Grand Est. En effet, depuis plusieurs années, la capitale est dotée d’une filière structurée autour de la santé et de la sécurité au travail. « Mais il manquait l’aspect recherche et innovation. C’est là, le but du Lab’Est » !
Un outil de prévention et d’innovations, soutenu financièrement par le Fonds Mercy, qui doit améliorer les conditions de travail des gendarmes… mais pas uniquement. « Notre espoir est d’améliorer aussi la vie des familles de nos militaires« . À l’échelle mosellane et de la région c’est certain mais avec la volonté de proposer ces projets dans le reste de la France.
Recrues, santé mentale : ça fuse déjà au Lab’Est
S’il ne s’agit que des prémices du Lab’Est, des projets se dessinent déjà. Parmi les grandes orientations, la gendarmerie devrait travailler conjointement avec l’ENIM pour virtualiser une scène de travail. « L’occasion de se demander pour quelles raisons un gendarme n’a pas accompli tel ou tel geste, telle ou telle procédure professionnelle, source de stress ».
Autre idée : comment accompagner encore mieux l’arrivée de jeunes recrues affectées dans des unités isolées. La santé mentale sera également mis en exergue avec ce laboratoire. Sur la plateau de S comme Santé, le Colonel Grau évoque l’ambition de travailler avec l’Université de Lorraine et les psychologues interne à la gendarmerie sur ce sujet.
Rappelons que le lab’est est une idée totalement innovante. « Je ne saurai dire comment il va s’inscrire sur le long terme dans le paysage de la gendarmerie, mais nous pouvons imaginer que ce laboratoire intervienne plusieurs fois dans la carrière de nos militaires« .
