Jour de grève nationale pour la fonction publique. À Metz, des centaines de personnes se sont mobilisées cet après-midi. Enseignants, agents territoriaux ou encore professionnels de santé, l’ensemble des services publics étaient représentés pour porter haut et fort leurs revendications.
Sandrine Berton – Responsable du personnel à Hôpital Robert-Pax
« Une France sans fonctionnaire, c’est une France qui ne fonctionne pas. On est ici aujourd’hui pour donner un coup de semonce au nouveau gouvernement à venir, pour qu’il entende qu’on est là et qu’on ne se laissera pas faire. À l’hôpital, on continue d’avoir des lits fermés. On manque de médecin, on manque de bras. Ce qui implique une mauvaise prise en charge des patients. Ce n’est plus acceptable en 2024 ».
Célima – Enseignante au Ban-Saint-Martin
« Je suis enseignante depuis 20 ans maintenant. C’est de plus en plus difficile financièrement. Les conditions de travail sont de plus en plus difficiles. Il y a de moins en moins de moyens dans le spécialisé. On nous dit qu’il faut inclure, mais dans ce cas-là, il faut les moyens d’inclure correctement les enfants ».
Vincent Schweitzer – Enseignant à Rombas
« Il y a toujours cette idée qu’il faut faire des économies sur les services publics. On se rend compte que le service public ne fonctionne plus correctement. On a des classes qui sont surchargées. On a énormément de mal à recruter des collègues. On a de plus en plus de contractuels qui font ce qu’ils peuvent, mais qui en général, n’ont pas toujours les bonnes formations ».
Aurore Gay-Patouillet – Présidente du syndicat départemental de la FA-FPT
« Tout le monde se plaint du peu d’attractivité de la fonction publique. Je suis secrétaire de mairie, fonctionnaire depuis 2003. Mon salaire net est de 1 550 euros. Quand on parle d’attractivité, cela en fait partie ».
D’autres jours de grève ont d’ores et déjà été annoncés. Suivez toute l’actualité de votre territoire du lundi au vendredi à 18h dans Moselle Info.
