Le Président de la République a annoncé vendredi 13 décembre la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre.
On connait enfin le visage du nouveau Premier ministre. Neuf jour après la chute du gouvernement de Michel Barnier, l’Elysée a annoncé la nomination du patron du Modem, François Bayrou.
L’espoir d’un Premier ministre « rassembleur »
« Pour le Rassemblement National, il n’y aura pas de censure à priori, on va travailler sur une nouvelle version du budget 2025 pour la France pour faire avancer rapidement les débats. La priorité reste le budget. On lui a aussi demandé de préparer les prochaines élections législatives, la prochaine dissolution de l’Assemblée nationale par la mise en place d’une proportionnelle », exprime Kévin Pfeffer, député (RN) de la 6e circonscription de la Moselle.
De son côté, Ludovic Mendes, député (EPR) de la 2e circonscription de la Moselle, a félicité François Bayrou pour sa nomination, dans un communiqué, persuadé de « sa capacité à rassembler au-delà des clivages politiques. Cette nomination est le fruit de son expérience ».
« C’est une personnalité qui a beaucoup de qualité, d’expérience politique. Il doit y avoir une affirmation forte de sa part, de ne pas utiliser le 49.3 et que les différents partis politiques ne censurent pas le gouvernement », exprime Belkhir Belhaddad, député (Apparentés EPR) de la 1ère circonscription de la Moselle. « Je souhaite que François Bayrou réussisse cette politique de compromis pour qu’on avance sur des sujets très importants », ajoute Nathalie Colin-Oesterlé, députée (Horizons et Apparentés) de la 3e circonscription de la Moselle.
Pour le député de la 4e circonscription de la Moselle, Fabien Di Filippo (LR) : « Censurer Michel Barnier, Premier ministre de droite et de cohabitation, pour mettre à sa place le premier des macronistes François Bayrou, tout ça pour ça. Je pense que la stratégie du chaos des extrêmes n’a pas produit un résultat qui enthousiasme les français. La vraie question est de savoir s’il est capable de faire des choix tranchés, sur un certain nombre de sujet. C’est en confiance à priori, sans une défiance excessive mais avec énormément d’exigence. »
L’avis est loin d’être partagée du côté de LFI. Jean-François Secondé a décrit, dans un communiqué, cette nomination de « bras d’honneur aux Français », et a affirmé que la France Insoumise déposerait une motion de censure.
De leur côté, le parti socialiste affirme « demeurer dans l’opposition au Parlement ».
« Un homme de consensus », selon Patrick Weiten
La réaction des députés mosellans à retrouver très bientôt sur moselle.tv
