Un plan de déploiement de caméras de protection et de vidéo verbalisation a été lancé à Marly, avec un objectif total de 230 caméras d’ici 3 ans.
« Non, ce n’est pas que pour surveiller nos points d’apports volontaire de déchets, c’est dans l’ensemble pour plus de sécurité à Marly« . Le maire LR de la ville, Thierry Hory, sort d’un conseil municipal où la question des caméras de surveillance a été débattue à l’ordre du jour. En cause : un programme qui portera le parc à une centaine d’unités d’ici le printemps 2026. Certains de ces objectifs viseront effectivement les poubelles de la municipalité. « On connait une délinquance importée et des incivilités, assure l’élu. Certaines personnes, au lieu de faire l’effort d’aller en déchetterie, déposent leurs déchets devant nos PAV. Mais la plupart de ces caméras ne seront pas installées pour de la verbalisation mais de la vidéoprotection. Elles pourront aussi voir la nuit et enregistrer les plaques d’immatriculation ».
L’installation a débuté avec l’ajout de cinq nouvelles caméras sur le secteur de Frescaty, placées dans des lotissements, au bord d’un établissement scolaire ou encore à proximité des services communaux. Des optiques de nouvelle génération qui sont intégrés dans un plan à 600 000 euros sur trois ans. « A terme, ce seront même plus de 230 caméras qui seront déployés » sourit le maire qui a fait de la sécurité une de ses priorités. « Et tout a été fait dans les règles, comme le veut l’Etat ». Des panneaux sont placés pour annoncer que l’espace est placé sous vidéo verbalisation.
Les images seront traitées d’abord par le Centre de supervision urbain de Marly, qui est connecté à celui de Metz pour la Métropole, où près de 900 flux sont actuellement connectés pour surveiller la ville-centre, et l’objectif d’un millier sera dépassé début 2026.





