Au sein du service allergologie de l’hôpital, plusieurs méthodes sont utilisées pour dépister les allergies saisonnières ou non.
Eternuements à répétition, yeux qui piquent, toux persistante… Les allergies peuvent prendre bien des formes. À l’hôpital de Mercy près de Metz, le service d’allergologie accueille chaque jour des patients à la recherche de réponses sur l’origine de leurs symptômes. C’est le cas de Magalie, venue pour effectuer un prick-test, un test cutané rapide et indolore permettant d’identifier une éventuelle allergie.
Sous l’œil attentif d’une infirmière, de petites gouttes contenant des allergènes sont déposées sur la peau du bras, avant d’être légèrement piquées pour pénétrer l’épiderme. « Ca pique un peu et ça gratte là, ça semble confirmer ce que je savais déjà », confie Magalie face caméra. Vingt minutes plus tard, le verdict tombe : rougeurs, démangeaisons, ou absence de réaction permettent au médecin d’établir un premier diagnostic. Les résultats sont ensuite confirmés et complétés et Magalie va pouvoir repartir avec un traitement.
Pollens, acariens, poils d’animaux, aliments : tous les types d’allergies sont testées avec des injections sous-cutanées, utilisées pour détecter des allergies plus complexes, ou encore des tests de souffle.
En France, plus d’un adulte sur trois est concerné par la rhinite allergique liée aux pollens, un chiffre en constante augmentation. L’identification des allergènes permet d’adapter les traitements, voire d’envisager une désensibilisation, véritable espoir pour les patients.
Un reportage diffusé dans le dernier épisode de l’émission S comme Santé.