La gendarmerie du Grand Est se dote d’un laboratoire de santé et sécurité au travail, nommé Lab’Est. Un partenariat entre la gendarmerie, et le Fonds de Dotation Mercy.
Quelques jours avant son départ, le général de corps d’armée Olivier KIM revenait sur la création d’un nouveau pôle au sein de la gendarmerie : le Lab’Est.
Quel est ce nouveau pôle ?
« En échangeant au cours d’une réunion début 2024 avec des représentants du Fonds de Dotation Mercy, l’idée nous est venue de créer, au sein de la région gendarmerie Grand Est, un Lab’Est, pour s’intéresser principalement à la santé et à la sécurité de nos gendarmes lorsqu’ils sont engagés au travail, de nos personnels militaires et aussi des personnels civils qui sont à nos côtés », explique le Général KIM.
Pourquoi est-il important d’intégrer ce pôle ?
« Nous avons un métier difficile et qui génère du stress. Il est bon d’étudier tout cela et de trouver des solutions aux problèmes. Et l’autre point important, c’est l’arrivée des jeunes gendarmes. On se rend compte qu’ils peuvent être déstabilisés par un environnement dans une société qui est de plus en plus violente, où il y a un usage désinhibé de la violence. »
Comment fonctionnera ce laboratoire ?
« Il y aura des ateliers de réflexion et des ateliers qui permettront d’améliorer les conditions de santé, sécurité au travail. C’est un pôle tellement innovant, que nos camarades de Paris regardent avec attention ce que l’on fait à l’Est à ce niveau-là, avec le Fonds Mercy, pour pouvoir peut être le généraliser, et voir ce qui peut être fait au plan national. »
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