Un festival de musique rassemblant des groupes de metal connus pour appartenir à la mouvance néonazi a été interdit dans toute la région.
Le festival néonazi « Black Metal Blitzkrieg V2 », initialement prévu ce week-end dans l’Est de la France, a été interdit par décision préfectorale. L’arrêté est tombé aujourd’hui et s’applique désormais à la « Zone de Défense et de Sécurité Est », comptant notamment l’ensemble du territoire du Grand Est, marquant une extension du périmètre d’interdiction qui jusque-là concernait uniquement certains départements.
À l’origine, l’événement devait rassembler plusieurs groupes de la scène black metal national-socialiste « connus pour leurs appartenance à la mouvance néonazie« , explique la préfecture. La tenue était prévue dans la Meuse le samedi 20 septembre. La manifestation avait déjà suscité de vives réactions suite à un article de Mediapart révélant l’information. Considérant des risques de trouble à l’ordre public suite au caractère « raciste, antisémite et néo-nazi » de ce rassemblement, le préfet de Meuse a interdit lundi ce festival.
Le préfet de région Grand-Est (également préfet du Bas-Rhin) a quant à lui annoncé étendre cette interdiction à toute la zone du 19 septembre au 22 septembre, demandant au préfet de la région Bourgogne Franche-Comté et aux préfets des départements concernés de suivre la décision et d’interdire également le rassemblement, qui risque de se déplacer en dernière minute. Le festival devait se tenir à proximité de la frontière luxembourgeoise, qui n’a pour l’instant pas émis d’interdiction.
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Suite à l'interdiction prononcée par @Prefet55 d'un festival de Black Métal néonazi et pour faire échec à toute nouvelle tentative d'organisation dans les départements voisins, @PrefetZoneEst a demandé son interdiction du 19 au 22/09 dans les 18 départements de la Zone Est. pic.twitter.com/YVdfSKcpmN
— Préfecture de Zone de Défense et de Sécurité Est (@PrefetZoneEst) September 16, 2025