Trois surveillants pénitentiaires seront jugés en février 2026 devant le tribunal correctionnel de Metz, pour avoir permis, voire encouragé, des violences entre détenus.
Trois agents pénitentiaires de la prison de Metz-Queuleu comparaîtront les 3 et 4 février 2026 devant le tribunal correctionnel de Metz. Ils sont accusés d’avoir permis, voire encouragé, des agressions entre détenus, selon le parquet.
Quatre prisonniers sont poursuivis pour violences aggravées entre 2017 et 2018, et les surveillants, quant à eux, devront répondre de complicité de violences aggravées. En 2018, au moment des faits, neuf plaintes ont été déposées, mais seules six victimes se sont constituées parties civiles pour ce procès.
« Les victimes étaient tabassées dans leur cellule mais c’étaient les gardiens qui ouvraient les portes en indiquant les pointeurs », a déclaré Thomas Hellenbrand, avocat d’une des parties civiles, selon des informations de l’AFP. Les « pointeurs », des personnes poursuivies pour des atteintes sexuelles dans le jargon des prisons, sont fréquemment victimes de violences de la part d’autres détenus. « Les détenus sont déjà privés de liberté, ils n’ont pas à être en plus privés de sécurité », s’est exprimé l’avocat.
Le procès se déroulera les 3 et 4 février 2026, devant le tribunal correctionnel de Metz.
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