Les salariés de Novasco jettent leurs dernières forces de mécontentement avant l’annonce, lundi prochain, par le tribunal de commerce de Strasbourg, de la probable liquidation du site d’Hagondange.
Des scènes devenues habituelles et presque ordinaires à Hagondange. Devant l’usine Novasco, ce vendredi matin, la colère domine, mêlée à une fatigue profonde et à une forme de résignation chez de nombreux salariés.
La veille, jeudi, une délégation de la CGT et une soixantaine de salariés s’étaient rendus à Paris pour alerter le ministère de l’Industrie sur la situation. Une démarche supplémentaire qui témoignait déjà d’un climat de tension.
L’espoir est désormais au plus bas, mais près de 200 personnes restent mobilisées pour envisager les dernières actions possibles avant la décision du tribunal. Parmi elles, la préparation d’un nouveau déplacement en cortège : une opération escargot.
Comme lors des précédentes mobilisations, les manifestants ont opté pour une opération escargot. Dès 10 h 30, le cortège a pris la direction de La Maxe, avançant au ralenti sur l’axe Metz–Thionville. Une action qui a provoqué près de huit kilomètres de bouchons, pour se faire entendre une ultime fois. Il aura fallu un peu plus de deux heures pour parcourir les quatorze kilomètres… et quasiment autant pour le trajet retour.
Ce mouvement représente l’un des derniers coups de pression avant le délibéré du tribunal de commerce de Strasbourg, qui doit statuer sur la probable liquidation du site.
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