À Petite-Rosselle, de drôles d’installations ont vu le jour. Le site du Parc Explor Wendel s’est transformé en mini-Hollywood pour accueillir la production de la série allemande : Bruder, Liebe, Tod.
Voici une nouvelle activité qui n’était pas dans les plans du musée. Depuis quelques semaines, l’équipe de tournage du film Bruder, Liebe, Tod, se déroule également dans la région de la Sarre, s’est installée sur place pour y tourner quelques scènes. Entre drame policier et quête de rédemption, Kleine Freiheit propose un récit haletant où s’entrelacent enquête criminelle et engagement social. Porté par Aram Arami dans le rôle principal, le film plonge dans les dilemmes moraux d’un ancien policier rattrapé par son passé.
À la suite d’une intervention dramatique ayant entraîné la mort d’un suspect, le commissaire principal Tayfun Can (Aram Arami) quitte la police et se reconvertit dans le travail social. Il prend sous son aile des jeunes délinquants à travers un projet culinaire baptisé Kleine Freiheit (« Petite liberté »). Mais lorsque son frère cadet Momo (Doguhan Kabadayi) est soupçonné du meurtre d’un jeune italien, son passé ressurgit. Déterminé à faire la lumière sur l’affaire, Tayfun mène sa propre enquête en secret et retrouve son ancienne collègue Elisa Santori (Olga von Luckwald). Ce retour sur le terrain l’oblige à affronter des blessures longtemps enfouies.
Un lieu unique
Mais le lieu n’a pas été choisi au hasard, « On a cherché un lieu avec une belle cuisine, directement au milieu d’une vieille industrie. C’est pour cette raison que le parc Explor était parfait », déclare le régisseur, Christian Phil. Mais ce décor unique en son genre ne séduit pas que l’équipe de tournage, mais également les acteurs : « J’aime bien le sentiment industriel perdu. C’est un endroit très spécial. On n’a pas la chance d’être sur des sites comme celui-ci tous les jours. Être ici c’est excitant », s’exclament les deux acteurs principaux du film, Aram Arami et Olga von Luckwald.
Un tournage en parallèle des visites
La question que tout le monde se posait était la suivante : comment concilier le tournage du film et les visites du musée ? Pour le directeur du site, Pascal Kusior, tout s’est très bien passé :
« C’était finalement assez simple. Nous n’avions pas peur de l’organisation, mais cela pouvait avoir un impact sur les visiteurs. Finalement, tout s’est déroulé sans problème. Beaucoup de scènes ont été tournées en dehors des horaires de visite du musée. Le tournage s’est déroulé dans une ambiance très conviviale : ils étaient très sympathiques, et l’atmosphère était agréable. »
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