C’est une annonce qui fait du bien au portefeuille des familles : dès septembre, les fournitures scolaires seront prises en charge pour tous les écoliers à Metz. Une décision saluée par l’Union des familles laïques (UFAL), mais qui ne saurait les détourner de la lutte pour une gratuité totale.
Dans un contexte marqué par l’inflation qui pèse lourdement sur les ménages, l’annonce du maire de Metz, François Grosdidier, est reçue comme une bouffée d’air frais. Les 45 € de fournitures pris en charge par la ville représenteront une vraie économie et un soulagement pour les familles, surtout les plus modestes.
Mais pour l’UFAL, cette avancée reste insuffisante. Si les stylos, cahiers et crayons sont désormais pris en charge, ce n’est pas encore le cas des sac à dos, agendas, baskets de sport ou encore des produits d’hygiène ? Ces éléments, tout aussi indispensables à la scolarité, restent à la charge des familles.
« La fourniture du matériel scolaire n’est pas un luxe, mais une nécessité absolue pour garantir à chaque enfant le droit d’apprendre dans des conditions dignes« , rappelle l’UFAL. Cette organisation milite depuis des années pour une véritable gratuité scolaire, conforme aux principes de l’école républicaine. « L’école publique est un bien commun, qui ne doit rien coûter aux familles« , rappelle l’UFAL sur ses réseaux. Elle appelle donc la ville à transformer cette première étape en véritable engagement. De quoi développer « une marque forte de solidarité et de responsabilité politique. »
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