En Moselle, les familles ukrainiennes installées depuis plusieurs années ne sont pas toutes optimistes face à une possible fin imminente de la guerre.
Installés dans la petite commune de Vatimont depuis bientôt quatre ans, Olena et sa famille originaire de Zaporijia, ont quitté l’Ukraine quelques temps après le début de la guerre. Avec son mari Benoît, mosellan d’origine, Olena reconstruit un quotidien loin de son pays.
En France, la famille se dit désormais en sécurité, même si le lien avec l’Ukraine reste fort. Les informations, les appels avec les proches restés sur place et l’évolution du conflit rythment encore leur journée.
Et la récente proposition de plan de paix évoqué par Donald Trump n’a toutefois pas suscité beaucoup d’espoir chez eux. La famille reste réservée et ne croît pas à une résolution rapide du conflit.
Le plan de paix proposé par Donald Trump
Annoncé fin novembre 2025, le plan de paix présenté par Donald Trump entre la Russie et l’Ukraine marque l’une des propositions diplomatiques les plus ambitieuses – et controversées – depuis le début de l’invasion russe en 2022.
Le texte prévoit la confirmation de la souveraineté de l’Ukraine, tout en instaurant un accord de non-agression entre Kiev, Moscou et l’Europe. La question territoriale constitue le volet le plus explosif du plan. Les États-Unis proposent que l’Ukraine cède officiellement Donetsk et Lougansk à la Russie, reconnaissant ces régions – ainsi que la Crimée – comme russes de facto. Kherson et Zaporijjia resteraient gelées le long de la ligne de contact. L’Ukraine devrait même se retirer de certaines zones qu’elle contrôle encore dans le Donbass, afin de créer une zone tampon.
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