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Retrouvez votre chronique loisirs !

Festival du Film Arabe, Metz Beer fest, une expo à Thionville ou encore la Bertrangeoise, retrouvez toutes vos idées sorties dans la chronique loisirs !

Retrouvez juste ici votre chronique loisirs, et l’invité du jour, Brigitte Vaïsse, présidente du festival du Film Arabe, un événement incontournable ! ⬇️

Retrouvez votre agenda des sorties tous les mercredis à partir de 18h dans le Moselle Info ! 

Un bureau de poste dernière génération ouvre ses portes à Metz

Ce mercredi matin, une vingtaine de salariés s’affairent pour finaliser les derniers préparatifs. À 14h, le nouveau bureau de poste de Metz Petit-Paris, flambant neuf, a ouvert ses portes au public. Après plusieurs mois de travaux et un investissement d’un million d’euros, La Poste propose désormais un espace de 600 m², conçu pour répondre aux besoins d’une clientèle toujours plus diversifiée.

Une offre de services élargie

Au-delà des traditionnels services postaux, ce bureau se distingue par une multitude d’offres innovantes. Parmi les nouveautés, un espace dédié à l’examen du code de la route, moto et bateau. Une vingtaine de créneaux seront proposés chaque semaine, permettant aux candidats de passer leur examen dans des conditions optimales. Un moyen, aussi, de fidéliser de nouveaux clients plus jeunes.

Autre service phare : un accompagnement numérique, assuré par une salariée spécialement formée. Une réponse concrète aux attentes des usagers, parfois en difficulté face aux démarches en ligne.

Une fréquentation attendue

Avec une capacité d’accueil estimée entre 600 et 800 clients par jour, ce nouveau bureau de poste s’inscrit dans une dynamique de modernisation du réseau postal messin. Il prend le relais des bureaux des Halles, rue de la Pierre Hardie, fermé le 14 août dernier, et du centre Saint-Jacques, dont les portes se sont closes le 27 septembre.

Un lieu pensé pour les usagers

L’aménagement des lieux a été pensé pour fluidifier les parcours et améliorer l’expérience client. Espaces d’attente, automates, signalétique claire : tout a été étudié pour faciliter les démarches du quotidien.

Pour les Messins, ce nouveau bureau de poste représente une étape supplémentaire dans l’évolution des services publics locaux. Une inauguration attendue par les usagers.

Retrouvez toute l’actualité du territoire du lundi au vendredi à partir de 18 heures dans l’émission Moselle Info, et rendez-vous sur le site moselle.tv pour visionner nos reportages en replay. 

Courir un marathon à –15 °C : le pari givré d’un sportif mosellan

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C’est un défi de taille dans lequel s’est lancé le Mosellan William Guenfissi. Les 25 et 26 octobre prochains, il affrontera les températures glaciales du Groenland… en courant. Il participe au Polar Bear Challenge aussi appelé marathon du cercle polaire.

Peu importe la météo, William enfile ses baskets. Il s’entraîne sans relâche depuis avril, parcourant des dizaines de kilomètres chaque semaine. « Le lundi, c’est repos, kiné et un peu d’étirements. Le mardi et le jeudi : essentiellement du vélo pour éviter de mettre trop de charges sur les articulations et sur les tendons. Le mercredi et le vendredi, on est plus sur des séances qualitatives comme du fractionné. Et le samedi et le dimanche, des sorties longues », détaille le Mosellan. Un entraînement à la hauteur de l’épreuve qui l’attend. Il est à l’aube d’une expérience hors du commun. Un marathon, suivi 24 heures plus tard d’un semi-marathon, soit plus de 63 km sur deux jours. Le tout sur la calotte glaciaire à -15°C. Une des courses les plus extrêmes de la planète. « Le côté froid ne me gêne pas tellement, souligne William. Par contre, c’est vraiment l’enchaînement des deux courses. Par exemple, ce week-end, j’ai fait l’équivalent de 60% de la distance et c’était vraiment très dur ».

« Il va au bout de ses passions, de ses envies, de ses rêves »

La difficulté, William l’a toujours regardé droit dans les yeux. Cet éducateur sportif et préparateur physique a été partiellement privé de l’usage d’une jambe après un accident. « J’ai commencé le basket fauteuil en étant valide. En 2015, j’ai fait une chute dans les escaliers où j’ai perdu une partie de l’usage de ma jambe gauche. Le fait d’être déjà dans le monde du handisport m’a permis de mieux le vivre ensuite. Je ne l’ai pas vécu comme une fin en soi parce que je savais tout ce qui était possible de faire malgré le handicap ». Le basketteur n’a jamais rien lâché, atteignant les plus haut niveaux dans son sport fétiche, en France, en Allemagne ou encore en Angleterre. Il a même participé au marathon de Paris en fauteuil. Des exploits réalisés sous l’oeil fier de sa mère Dominique. « Il va au bout de ses passions, de ses envies, de ses rêves, décrit-elle. Il se surpasse ! Je suis fière de lui ». Après plus d’une dizaine d’années sans utiliser ses jambes pour avancer, William est prêt à relever, pas à pas, foulée après foulée, le plus grand défi sportif et humain de sa vie.

Retrouvez l’actualité près de chez vous à 18h dans Moselle Info ou sur notre site internet, moselle.tv.

Chouette d’or : un critique de l’organisateur relaxé en appel

La célèbre chasse au trésor de la Chouette d’or, résolue en avril dernier à Dabo, continue de faire parler d’elle jusque devant la justice.

La cour d’appel de Colmar a prononcé la relaxe d’Yvon Crolet, un joueur mosellan très critique envers l’organisateur Michel Becker, après sa condamnation pour diffamation.

Auteur du livre La chouette d’or, 30 ans d’arnaque et animateur d’un blog au ton virulent, Yvon Crolet accusait Michel Becker de n’avoir jamais enfoui le trophée en métaux précieux. Condamné en première instance à verser plus de 13.000 euros et à voir son ouvrage détruit, il a finalement obtenu gain de cause en appel pour prescription des faits.

« Ce jugement est important pour la liberté d’expression », a-t-il déclaré à l’AFP, soulagé que son livre et son blog puissent rester accessibles.

La décision souligne les tensions persistantes autour de cette chasse lancée en 1993, marquée par les querelles entre Michel Becker et les héritiers de l’énigmatique créateur Max Valentin.

La découverte du trésor à Dabo, sur les hauteurs de la Moselle, a passionné des milliers de “chouetteurs”. Mais elle continue de nourrir débats et contestations, alors que Michel Becker avait promis une nouvelle édition du jeu, aujourd’hui reportée à une date inconnue.

Retrouvez toute l’actualité de votre territoire du lundi au vendredi à 18 h sur Moselle Info

Un humanoïde bientôt intégré dans l’usine ZF de Bouzonville ?

Cette semaine, S comme Santé s’intéresse à un projet plutôt inédit : l’intégration d’un humanoïde au sein d’une usine à Bouzonville.

Le projet est déjà bien entamé entre l’usine ZF de Bouzonville, l’ENIM et le Fonds de Dotation Mercy, celui de miser sur l’installation d’un humanoïde au coeur des lignes de production. L’enjeu est clair : réduire la pénibilité, prévenir les troubles musculo-squelettiques et renforcer la sécurité des salariés. Cette initiative, encore rare dans le tissu industriel local, illustre comment la robotique peut se mettre au service de la santé au travail. Plus qu’une innovation technologique, il s’agit d’un pas vers une collaboration homme-machine pensée pour améliorer le quotidien des employés sans remettre en cause leur rôle au sein de l’usine.

Invité de l’émission, Maurice Grunwald, président du fonds de dotation Mercy, présente les contours du projet.

La chronique S comme Santé, réalisée en partenariat avec La Semaine et diffusée sur Moselle TV, s’intéresse à des sujets majeurs : la santé et la sécurité au travail, l’innovation autour de la santé et les réflexions autour de l’accès aux soins.

Pour voir et revoir nos anciennes émissions :

Le football investit dans les nouvelles technologies

Au sein des bureaux du District mosellan de football s’est tenue une conférence pour évoquer les nouvelles technologies dans le football, que ce soit à destination des clubs ou des arbitres.

Toutes les équipes de football veulent progresser, et pour cela, les nouvelles technologies permettent des avancées significatives dans des domaines jugés impensables à l’époque. Tout est suivi au mètre près, chaque déplacement effectué ou non par un joueur… Les coachs sont friands de ces nouvelles informations, qui leur permettent d’avoir un aperçu du comportement de l’équipe durant un match ou un entraînement.

Aujourd’hui, qu’ils soient professionnels, semi-pros ou amateurs, les clubs essayent de filmer leurs rencontres du week-end ainsi que leurs entraînements. Mais investir dans du matériel high-tech, c’est un budget. Certaines caméras peuvent coûter jusqu’à 1 500 €. À cela, il faut rajouter un abonnement. Pourtant, qu’ils jouent à haut niveau ou non, tous les clubs de football souhaitent s’en équiper pour obtenir de meilleurs résultats.

Tout ce matériel est entre les mains du data analyste : l’homme qui scrute chaque fait et geste des footballeurs sur le terrain pour ensuite donner les informations au coach. Ce dernier peut ensuite rectifier sa tactique vis-à-vis de sa stratégie de jeu. Il peut aussi, en quelque sorte, « espionner » ses adversaires pour mieux les contrer le week-end suivant.

Caméras, GPS, drones : autant de matériels énoncés lors de cette conférence organisée dans les bureaux du District mosellan de football. Grâce à ce matériel, les staffs de chaque équipe récoltent des données chiffrées. Les joueurs, mais aussi les arbitres, témoignent de cette évolution technologique. Depuis 2017, l’assistance vidéo, appelée communément le VAR, les aide à prendre certaines décisions. L’arbitre central est en perpétuelle communication avec le media center situé à Paris (anciennement le camion de la VAR). Les assistants sont devant des écrans et analysent chaque situation pour aider l’homme en noir. Aujourd’hui, on estime que près de 80 % des erreurs manifestes sont corrigées par l’assistance vidéo.

(Crédit photo : LFP)

Toute l’actualité du département de la Moselle à suivre en direct sur Moselle TV.

Cumul des mandats : pour ou contre un retour des « députés-maires » ?

Dans les années 80 ou 90, il était coutume de parler de son « député-maire » ou « sénateur-maire ». Mais une loi organique a interdit le cumul des mandats.

Dans les années 70 et 80, l’expression « député-maire » faisait partie du paysage politique français. Une tradition bien ancrée, qui s’est prolongée jusque dans les années 2000.

Au milieu des années 90, plusieurs élus mosellans illustraient ce cumul des mandats : Jean-Pierre Masseret, maire de Hayange et sénateur, Charles Metzinger à Freyming, André Bohl à Creutzwald, Roger Husson à Dieuze ou encore Jean-Marie Rausch, maire de Metz et président du district messin. À l’Assemblée nationale, on retrouvait Jean Kiffer à Amnéville, Jean-Marie Demange à Thionville, François Grosdidier à Woippy, puis plus récemment Céleste Lett à Sarreguemines ou Alain Marty à Sarrebourg. Nombre d’entre eux siégeaient également à la région ou au département.

Une loi organique qui a drastiquement réduit le nombre

La pratique est ancienne : dès la IIIe République, près de 30 % des députés occupaient aussi un mandat municipal et 50 % siégeaient dans les conseils généraux. Des régulations ont vu le jour en 1985, 1995 et 2000, limitant les élus à deux mandats locaux. Mais elles restaient peu contraignantes.

En 2012 encore, 82 % des députés et 77 % des sénateurs cumulaient. La loi organique de 2014 a marqué un tournant : députés et sénateurs ne peuvent plus être maires, adjoints, présidents ou vice-présidents d’EPCI, ni présider un conseil départemental ou régional. Résultat, en 2017, quatre députés sur dix ont dû abandonner leurs mandats locaux.

En Moselle, l’élection de Michael Weber (PS) au Sénat en 2023 illustre ce choix contraint. L’élu a dû renoncer à son mandat de maire. « C’était difficile mais après 30 ans passé à la mairie, je me disais qu’il était aussi judicieux d’apporter un peu de sang neuf. Par contre, j’ai du aussi quitter la présidence du Parc naturel régional des Vosges du Nord ».

Les maires veulent un retour du cumul

Depuis, le débat reste vif. Certains maires évoquent un risque d’éloignement des parlementaires avec leur territoire. Armel Chabane estime que les députés et sénateurs devraient « faire preuve d’un peu moins d’idéologie caricaturale des partis ». Dans sa famille politique, le cumul reste plutôt défendu. Thierry Hory, maire de Marly, vice-président de l’Eurométropole et conseiller régional, rappelle pour sa part que la question des indemnités est mal comprise par le grand public, malgré l’instauration d’un plafond légal.

À gauche, le sénateur Michael Weber se montre plus nuancé : il juge utile de revoir certains aspects de la loi, par exemple en autorisant à cumuler un mandat de vice-président ou d’adjoint, « mais pas une tête d’exécutif ». Que ce soit Thierry Hory, Armel Chabane (vice-président du département, président de la CCB3F et maire de Bouzonville) ou Michael Weber, tous s’accordent enfin à considérer que la proposition de loi d’autoriser les petites communes à cumuler est inaudible. « Dans les petits villages, c’est le maire qui s’occupe de tout, il n’a ni adjoints ni services sur qui s’appuyer », confie Thierry Hory. Le sénateur PS ajoute « mais dans les grandes villes, il y a trop à gérer pour que le maire puisse rester loin des responsabilités locales ».

Et pour les ministres ?

Enfin, si la loi encadre le cumul de mandats pour les parlementaires, les ministres ne sont pas concernés. La pratique, et non le texte, veut qu’ils abandonnent leurs fonctions locales. Ce ne fut pas le cas de Jean-Marie Rausch, qui conserva la mairie de Metz tout en siégeant au gouvernement de François Mitterrand. Plus récemment, François Bayrou est resté maire de Pau et président de son intercommunalité pendant son passage à Matignon. Et Pierre Messmer, ministre des Armées sous De Gaulle, était alors député de Moselle et maire de Sarrebourg.

Aujourd’hui selon les chiffres que nous avons pu compiler, seuls 56 % des députés détiennent un autre mandat. Ils sont 71 % au Sénat.

Photo illustration © Ville de Metz

Retrouvez la chronique politique chaque mardi dans votre Moselle Info, à 18h sur Moselle TV.

Les Rives : un nouveau chapitre gastronomique au bord de la moselle

Le célèbre restaurant Portofino laisse place à un nouveau projet : Les Rives, cuisine raffinée et japonaise au bord de l’eau.

Depuis le 25 août 2025, un nouveau restaurant a ouvert ses portes au bord de la Moselle, dans les locaux de l’ancien Portofino, à Longeville-lès-Metz. Baptisé Les Rives, il reprend le flambeau avec une équipe renouvelée mais une ambition claire : offrir une cuisine entre terre et mer dans un cadre soigné.

Une page se tourne, un lieu se réinvente

Le Portofino, établissement emblématique créé en 1979, avait fermé ses portes après des décennies d’activité. « Au début je voulais en faire ma maison personnelle, mais mes collègues restaurateurs m’en ont dissuadé », s’amuse Michel Wallerich, le nouveau propriétaire des lieux. Après deux ans de travaux pour « tout casser et tout refaire comme je le souhaitais », avec sa compagne Dalila, il a pu inaugurer un nouveau projet pour ce lieu emblématique du bord de l’eau.

Une équipe de 15 personnes a été recrutée, et aux commandes, on retrouve un maître-restaurateur, Boris Nols, qui était passé par le restaurant étoilé de Guy Lassaussaie. Le lieu peut accueillir environ 70 couverts à l’intérieur, et 150 avec les deux terrasses extérieures.

Une carte « entre terre et mer » et un cadre soigné

La carte propose des plats mêlant produits de la mer et ingrédients terrestres, dans une cuisine « dans l’air du temps, qui s’inspire des plats japonais » explique le chef.

Le restaurant, au bout du boulevard Saint-Symphorien à Longeville-lès-Metz, disposera dès le printemps prochain d’un ponton de 32 mètres pour accueillir les bateaux. « Quel plus beau cadeau on peut faire à un gastronome de l’amener déjeuner au bord de l’eau en bateau », s’amuse Michel. D’autant que le restaurant est aussi le premier point d’entrée de la ville depuis le Metz’O, qui débarque à quelques mètres seulement.

Gilles Boizet remporte l’or pour son croissant pur beurre

Dans ce troisième épisode de notre série consacrée aux concours organisés par la Foire Internationale de Metz (FIM), nous plongeons au cœur d’un symbole de la gastronomie française : le croissant pur beurre. À l’occasion du concours « Un des Meilleurs Croissants Pur Beurre de Moselle 2025 », artisans et passionnés se sont retrouvés pour célébrer le savoir-faire local.

Un concours exigeant, une quête d’excellence

Derrière chaque croissant doré se cachent des heures de travail, de la sélection des matières premières à la maîtrise des temps de repos de la pâte. Les participants, tous boulangers en Moselle, savent que le jury sera intransigeant. Pour ces professionnels, la réussite tient souvent à des détails imperceptibles pour le consommateur : la régularité du feuilletage, la couleur de la croûte, ou encore l’homogénéité de la cuisson.

Les règles du concours sont strictes : chaque croissant doit respecter un poids compris entre 55 et 65 grammes. Une marge étroite qui ne laisse aucune place à l’approximation. Après une dégustation à l’aveugle et une délibération minutieuse, le verdict tombe : Gilles Boizet, boulanger à Volstroff, est sacré vainqueur pour son croissant pur beurre. La seconde place est décernée à la boulangerie Mougel à Moulin-Lès-Metz, connue pour ses fabrications biologiques. Enfin, c’est la boulangerie Hubert de Thionville qui occupe la troisième marche du podium.

Le croissant : un savoir-faire mosellan mis en lumière

Cette quatrième édition du concours met une nouvelle fois en avant l’exigence et la passion des artisans boulangers de Moselle. Pour Gilles Boizet, cette distinction est le fruit d’un travail quotidien, mais aussi d’une transmission et d’un attachement à un terroir où la boulangerie reste une tradition vivante.

« Dès que je jette un coup d’œil sur la table, je vois ce qui est bien ou moins bien, c’est l’habitude. Je travaille depuis mes 14 ans. », confie Jérôme Schwalbach, membre du jury et Meilleur Ouvrier de France Boulanger en 2015. Une excellence que les Mosellans pourront désormais déguster chez Gilles Boizet, où le croissant primé sera proposé à la vente.


Retrouvez toute l’actualité du territoire du lundi au vendredi à partir de 18 heures dans l’émission Moselle Info, et rendez-vous sur le site moselle.tv pour visionner nos reportages en replay. 

Féminicide à L’Hôpital : une femme de 79 ans tuée par son mari

Un drame s’est déroulé mardi à L’Hôpital, commune mosellane d’environ 5.000 habitants située non loin de la frontière allemande. Une femme est décédée après avoir été visée par des tirs de son mari.

La commune de L’Hôpital est sous le choc après la mort d’une femme de 79 ans, tuée par son époux. Les faits se sont produits mardi en début d’après-midi, dans la maison individuelle que le couple de retraité occupait depuis de longues années au centre-ville. Après plusieurs tirs avec un fusil de chasse à canons sciés, l’homme a lui-même alerté les forces de l’ordre en appelant le 17, avant d’être interpellé et placé en garde à vue. Le parquet de Sarreguemines a confirmé l’ouverture d’une enquête pour meurtre sur conjoint.

Le maire, Emmanuel Schuler, se dit bouleversé : « Rien ne peut justifier un tel crime. Ce féminicide rappelle l’ampleur dramatique des violences faites aux femmes. C’est un fléau qui nous concerne toutes et tous. » L’élu soulève également la question de la détention d’armes au domicile.

Ce drame s’inscrit dans un contexte national préoccupant. Selon les chiffres officiels, 96 féminicides conjugaux ont été recensés en 2023 en France. Dans 82 % des cas, les auteurs sont des hommes.

© Agence France-Presse

Retrouvez l’actualité près de chez vous à 18h dans Moselle Info ou sur notre site internet, moselle.tv.

J’ai testé : la course des serveuses et garçons de café à la FIM

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La 3e édition de la course des serveuses et garçons de café s’est déroulée à la Foire Internationale de Metz (FIM)… et on l’a testé ! Deuxième épisode de notre mini-série autour des concours de la FIM.

Vous connaissez la Foire Internationale de Metz et ses nombreux concours, et bien justement, ce mardi 30 septembre s’est déroulée la 3e édition de la course des serveuses et garçons de café. Une épreuve, en duo, qui allie gestes techniques et rapidité, un équilibre parfois difficile à trouver. Près d’une cinquantaine de participants, professionnels ou non, se sont prêtés au jeu avec énergie et bonne humeur.

L’événement était coorganisé par l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) et a permis de mettre en avant un métier parfois pas assez valorisé. Munis de leur plateau chargé de verres et tasses remplis, les concurrents devaient faire preuve d’un équilibre à toute épreuve. La compétition s’est déroulée en deux temps : un parcours chronométré à l’intérieur, et un parcours d’obstacle en extérieur.

Entre esprit sportif et ambiance festive, la course a mis en lumière le savoir-faire et l’agilité d’un métier qui demande chaque jour rigueur, efficacité et sourire. Sous les yeux du public de la Foire Internationale de Metz, cette édition 2025 a confirmé le succès grandissant de l’événement, devenu un moment incontournable.

Les mini-séries de Moselle Info sont à retrouver chaque mois dans Moselle Info, et en replay sur notre site internet.

Roda, L’homme armé

Roda qui présente son album « Vivre en Paix », Hélène Laurain en lice pour le Goncourt avec Tambora, le choeurs de Moselle Est qui interprète l’homme l’armé, on en parle dans la BAM.

Au sommaire de La Boîte à M’Alice (mercredi 1er octobre) :
-Rencontre avec l’auteur compositeur et interprète Roda à l’occasion de la sortie de son nouvelle album « Vivre en Paix » (en concert au LAB de Thionville)
– Carte blanche à Dom Colmé à l’Aérogare de Metz (avec Abel Abélard et Ad’line)
– « L’homme armé », une messe pour la paix avec le Choeur de Moselle Est et l’Orchestre Mettensis Symphonia
– Rencontre avec Hélène Laurain à l’occasion de la publication de « Tambora » (éditions Verdier)

Voir l’émission :

Les derniers épisodes de La Boîte à M’Alice :

La Boîte à M’Alice S0704 – Théâtre Thionville/Adagio, Géraldine Claus, Pierre Schoeller
La Boîte à M’Alice S0703 – Paul Schnebelen, Cité Musicale Metz
La Boîte à M’Alice S0702.2 – Bertrand Munier, Ciné-Art, Connemara
La Boîte à M’Alice S0702.1 – Alex Lutz et Nicolas Mathieu (Connemara)
La Boîte à M’Alice S0701 – Roland Marcuola, Atelier Mentine, Scala
La Boîte à M’Alice S0644 – Loulou Robert
La Boîte à M’Alice S0643 – Constellations et son parcours d’art urbain
La Boîte à M’Alice S0642 – Constellations de Metz Parcours Nocturne
La Boîte à M’Alice S0641 – Mécleuves Terre de Blues, Paul Couturiau, Mégacourt Rombas
La Boîte à M’Alice S0640 – Vache de Blues
La Boîte à M’Alice S0639 – Bruno Altmayer, Rolf Saint-Agnès…
La Boîte à M’Alice S0638 – Marie-Flore, Bliiida Festival, Penser la Terre…
La Boîte à M’Alice S0637 – Morgan De Cecco, Revival Art, Marly Jazz, Symbiose…
La Boîte à M’Alice S0636 – MAURIZIO CATTELAN (Dimanche sans Pompidou-Metz)
La Boîte à M’Alice S0635 – Passages Transfestival, Photographie mon amour, Théâtre…
La Boîte à M’Alice S0634 – Denis Jaro Sinski, François Narbonni, Nest…
La Boîte à M’Alice S0633 – SOLANN
La Boîte à M’Alice S0632  Yan Lindingre, Lore Stessel, Barthélémy Toguo, Initium
La Boîte à M’Alice S0631 – Spéciale Livre à Metz
La Boîte à M’Alice S0630 – MAISON HELER (Hôtel Starck), Sébastien Paci, Pierre Villemin
La Boîte à M’Alice S0629 – Olivier Toussaint Loïc, Demey, Ruim Battal
La Boîte à M’Alice S0628 – Photographie mon amour, Nicolas Boutruche, A. de Rancourt
La Boîte à M’Alice S0627 – Fête du Court Métrage, Vinylogies, Tintin…
La Boîte à M’Alice S0626 – LAURENT BAFFIE / La Passerelle
La Boîte à M’Alice S0625 – Petit Niochi, Scènes au bar, Politéïa, Yellow Socks Orchestra…
La Boîte à M’Alice S0624 – Les Francofolies, La Conserverie, Hola Frida…
La Boîte à M’Alice S0623 – Loris Romano, Romain Bernard, Centre Pompidou-Metz…
La Boîte à M’Alice S0622 – JeanLouis Apprédéris, Brass Band des jeunes mosellans…
La Boîte à M’Alice S0621 – Bastien Balt, Pierre Lorin, Jazz au caveau
La Boîte à M’Alice S0620 – Jouer avec le feu (Delphine et Muriel Coulin, Stefan Crepon)
La Boîte à M’Alice S0619 – Bastien Simon, Pierre Hanot, Sainte-Croix…
La Boîte à M’Alice S0618 – ELISE OTZENBERGER & CÉCILE DE FRANCE

Émission spéciale : inauguration de l’école I2L à Metz

À l’occasion de l’inauguration de l’école I2L à Metz, Moselle TV vous propose une émission spéciale en compagnie de ceux qui ont permis son avènement.

Une émission présentée par Jérôme Bergerot et organisée en partenariat avec La Semaine.

Retrouvez toute l’actualité mosellane gratuitement sur notre site moselle.tv et en direct sur Moselle TV !

Le Zap : édition spéciale Octobre Rose ! 

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Au programme du Zap : les activités à faire en Moselle pour Octobre Rose, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. 

Le Zap se pare de rose à l’occasion d’Octobre Rose, le mois de prévention destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein. Pour l’occasion, voici quelques activités sympas ! 

Une marche touristique à Cattenom

Et on commence à Cattenom où la traditionnelle marche se déroulera le 12 octobre à partir de 8h30 au gymnase. Trois parcours sont possibles à travers la commune. En plus, des animations musicales sont proposées tout au long du parcours. Une visite exceptionnelle de l’église Saint-Rémi de Husange-Koeking vous fera aussi découvrir ce lieu mosellan normalement fermé au public. Vous pouvez réserver sur le site de la ville. Tous les bénéfices seront reversés aux Dames du Coeur. 

Une balade gourmande à Aumetz 

Après l’effort le réconfort. Une balade gourmande est prévue à Aumetz le 5 octobre, de 9h à 13h. À travers un circuit, vous pourrez découvrir la commune, et bien sûr vous arrêter à plusieurs stands gourmands. Les animaux sont acceptés. Comptez 20€ pour la balade, le tarif comprend les arrêts gourmands et un t-shirt octobre rose.  

Discuter et briser les tabous à Sarreguemines

À Sarreguemines, sensibilisez vous en discutant ! Ce 1er octobre, la médiathèque passe au rose. Des ateliers sont proposés toute la journée par des professionnels de la santé, ainsi que des initiations à l’art thérapie et des cours d’activité physique adaptée. Objectif de la journée : briser les tabous et libérer la parole. La journée se terminera par une table ronde. 

Nager pour la bonne cause à Hayange

On finit avec un défi original ! Ce 4 octobre de 14h à 17h, le défi des bonnets roses revient au centre aquatique Feralia de Hayange. Pour chaque longeur effectuée, la Communauté d’agglomération du Val de Fensch reverse 1 € à la Ligue contre le cancer. Cette année, l’objectif est fixé à 6 000 longueurs, soit 6 000 €. Alors, prêts à nager pour la bonne cause ? 

Retrouvez toute l’actualité de votre territoire du lundi au vendredi à 18 h sur Moselle Info

Moselle Info : édition du 30 septembre 2025

Du lundi au vendredi pendant une heure, Moselle Info vous présente l’actualité de la Moselle. Édition du 30 septembre 2025.

Une émission présentée par Jérôme Bergerot.

La deuxième édition du Festin Urbain se lance pendant deux soirées

Les 1er et 2 octobre, la Place d’Armes à Metz se transforme en gigantesque restaurant à ciel ouvert avec le Festin Urbain.

Gastronomie créative, bouchées à petits prix, ambiance musicale et festive : seize chefs, dont certains étoilés, vous invitent à savourer deux jours de rencontres et de découvertes culinaires au cœur de la ville. À Metz, la Place d’Armes s’apprête à accueillir les mercredi 1er et jeudi 2 octobre, de 17h à 22h, deux soirées où se mêleront gastronomie locale, musique et animations. Cela dans le but de rassembler les artisans, les commerçants et le grand public.

Au programme : la présence de restaurateurs, de traiteurs et de viticulteurs mosellans, une grande tombola et un concert chaque soir : « L’ambiance va être garantie, avec de la musique live et des cadeaux prestigieux », promet Christophe Periquet, Vice-président de l’UMIH Moselle.

Cet événement, qui signe sa deuxième édition, s’inscrit dans la continuité du succès rencontré l’an passé. « La curiosité des gens avait marqué le premier soir, puis le bouche-à-oreille avait fait augmenter la fréquentation dès le lendemain », se souvient Adrien Britiel, gérant du restaurant La Cantoche à Metz. Au-delà du rendez-vous festif, l’enjeu est de mettre en avant le savoir-faire local. « Aujourd’hui, le but, c’est de rassembler les gens autour de la gastronomie mosellane. Nous avons un héritage culturel et culinaire important, qu’il faut valoriser dans la jeunesse, le dynamisme et surtout dans le partage ».

L’idée est de surfer sur la venue du Guide Michelin, quelques mois plus tôt, et d’y retrouver un héritage de cet évènement : « C’est une vraie fierté parce que ça nous fait rayonner à l’international et ça fait rayonner la ville de Metz qui, pour moi, a énormément de qualités que ce soit en termes de géographie, que ce soit en termes d’héritage culturel, que ce soit en termes de dynamisme. » déclare Christophe Periquet.

La jeunesse occupe aussi une place centrale dans le projet. Les organisateurs souhaitent inclure les apprentis des CFA et des écoles hôtelières, pour leur donner une visibilité et leur transmettre l’envie de s’engager dans ces métiers. « La jeunesse est primordiale, car c’est l’avenir de nos professions. Nous essayons de les inclure au maximum pour qu’ils participent et se projettent », raconte Adrien Britiel.

(Crédit photo : UMIH Moselle)

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Quatre Mosellans distingués par la Médaille du Tourisme

Le tourisme mosellan vient d’être mis à l’honneur avec la remise de la Médaille du Tourisme à quatre personnalités locales. 

La cérémonie s’est tenue le 29 septembre, à l’issue de l’Assemblée générale de Moselle Attractivité. Patrick Weiten, président du Conseil départemental et de Moselle Attractivité, a remis ces distinctions au nom du ministère de l’Économie. Trois médailles de bronze ont été décernées à Isabelle Santiago-Knopf, Patricia Knopf et Raymond Decker, tandis qu’Éric Bagriot a reçu la médaille d’argent, les récompensant pour leur engagement et leur contribution au rayonnement du territoire.

Directeur général du Center Parcs Domaine des Trois Forêts à Hattigny depuis 2016, Éric Bagriot est salué pour son rôle dans la montée en gamme du site, son implication dans la transition écologique et son engagement au sein des instances touristiques locales.

Raymond Decker, président de l’Association pour la Découverte de la Fortification Messine, consacre depuis plus de trente ans son énergie à la sauvegarde et à la valorisation du Fort Wagner. Son action illustre l’importance du tourisme de mémoire dans l’attractivité du territoire.

À Danne-et-Quatre-Vents, Isabelle Santiago-Knopf et Patricia Knopf perpétuent l’esprit familial de l’Hôtel-Restaurant Notre-Dame de Bonne Fontaine, tout en le modernisant. La première, cheffe de cuisine, valorise la gastronomie locale avec créativité, tandis que la seconde, responsable de l’accueil et de l’hébergement, incarne l’art de recevoir. 

Créée en 1989, la Médaille du Tourisme est une distinction nationale qui met en lumière des parcours exemplaires, qu’ils soient professionnels ou bénévoles, et qui font briller le département.

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Échange scolaire : 15 élèves chinois en immersion au lycée Cormontaigne à Metz

Après près de 10 000 kilomètres de voyage, 15 lycéens venus de Chine ont posé leurs valises à Metz. Ils participent à un échange avec le lycée Louis-de-Cormontaigne. Pendant deux jours, ils vont partager le quotidien d’une famille d’accueil, suivre les cours et découvrir la culture française. Nous étions présents lors de la cérémonie d’accueil organisée lundi 29 septembre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Élève au lycée numéro 18 de Chengdu, en Chine, Jinfei participe pour la première fois à un échange avec sa famille d’accueil. Malgré quelques incompréhensions, l’enthousiasme est bien là. « Je me sens vraiment excitée, je suis très contente mais un peu nerveuse. C’est la première fois que je vis en France, alors j’ai hâte de manger des aliments délicieux, de voir de belles choses et d’entendre du français », confie la jeune Chinoise. Pendant dix jours, la lycéenne sera hébergée chez sa correspondante, Tabatha, et sa famille à Maizières-lès-Metz. « C’est un petit peu stressant au début, mais ça ira mieux au fur et à mesure du temps », avoue l’élève du Lycée Louis-de-Cormontaigne. « Ça fait très plaisir ! Au niveau culinaire, on va lui faire découvrir quelques traditions locales, et au niveau culturel, on va essayer de lui faire visiter ce qu’elle n’a pas l’habitude de voir dans son pays, peut-être la cathédrale de Metz ou le château de Malbrouck », ajoute son père.

Un programme d’échange qui dure depuis 2012

En immersion, la délégation chinoise va non seulement suivre les cours, mais aussi s’initier à la gastronomie française, découvrir les habitudes locales et l’architecture de la région. Un programme d’échange entre les deux établissements qui perdure depuis plus de treize ans.
Patrick Stemmelin, proviseur du Lycée Louis-de-Cormontaigne, explique : « Nous avons une trentaine d’élèves qui font du chinois, soit en LV2, soit en LV3. C’est donc intéressant de pouvoir organiser un échange culturel, et cela leur permettra de pratiquer le chinois de manière intensive. » Mercredi 8 octobre, les 15 lycéens chinois reprendront l’avion, les valises remplies de souvenirs et de nouvelles amitiés.

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Municipales 2026 : Horizons apporte son soutien à François Grosdidier

Le parti Horizons, fondé par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, a officialisé son soutien à François Grosdidier pour les élections municipales de 2026 à Metz.

Le parti Horizons a annoncé dans un communiqué soutenir François Grosdidier « pour porter un projet fédérateur et ambitieux au service des Messines et Messins. »

Une présence déjà bien installée

À Metz, le mouvement n’arrive pas en terrain inconnu. Le parti est déjà bien représenté au sein de la Municipalité sortante par la présence de Béatrice Agamennone, Anne Stémart, Rachel Burgy ou encore avec la députée Nathalie Colin-Oesterlé.

« Horizons revendique son ambition d’être le parti des maires et des territoires », rappelle Christelle Morançais, vice-présidente d’Horizons, dans le communiqué. Elle insiste : « Face à la crise politique et à l’immobilisme au niveau national, nous sommes convaincus que les villes sont aujourd’hui le terrain de l’action, du rassemblement et l’avenir du pays. »

Un soutien qui n’allait pas de soi

Le 13 juin dernier, Anne Stémart, adjointe à l’Éducation et membre d’Horizons, avait été désignée cheffe de file pour le mouvement. Dans un communiqué remarqué, elle affirmait vouloir incarner « le rassemblement du bloc central » et portait un discours ferme contre « toutes les formes de radicalisation et de communautarisme ».

Mais ses propos, notamment l’absence de référence à François Grosdidier, avaient fait réagir. Le maire n’avait pas caché son agacement, rappelant à ses adjoints qu’ils avaient « signé pour six ans et non cinq. » Horizons a finalement tranché : le parti soutiendra bien François Grosdidier.

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Alsace-Moselle : les Malgré-nous reconnus « Morts pour la France »

Les Malgré-nous vont obtenir l’inscription « Morts pour la France » sur les monuments, d’après le Souvenir français. 

En Alsace et en Moselle, les Malgré-nous, ces jeunes enrôlés de force dans l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, vont obtenir la reconnaissance de la Nation. À partir de ce mercredi, une convention signée à Metz entre le Souvenir français et la région Grand Est permettra aux communes d’inscrire leurs noms sur les monuments aux morts, avec la mention « Mort pour la France ».

Jusqu’ici, de nombreuses municipalités s’étaient abstenues d’apposer ces noms, par pudeur ou par ambiguïté historique : ces soldats, morts sous uniforme allemand, restaient dans l’ombre, malgré leur sacrifice. « Il s’agit de réparer une omission et d’intégrer pleinement ces hommes dans la mémoire collective », a souligné Serge Barcellini, président du Souvenir français, à l’AFP.

Le Conseil régional du Grand Est a recensé les « Morts pour la France » des trois départements, Moselle, Haut-Rhin et Bas-Rhin, afin que chaque commune puisse compléter son monument.

Pour rappel, plus de 130 000 Alsaciens et Mosellans ont été incorporés de force après l’annexion de leurs territoires par le Reich. Environ 40 000 ne sont jamais revenus, la plupart tombés sur le front russe.

Un geste mémoriel fort, 80 ans après la fin du conflit, qui s’inscrit dans le prolongement des paroles du président Emmanuel Macron, qualifiant ce drame de « crime de guerre » à enseigner et à transmettre.

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