Depuis 9h30, l’audience décisive pour NovAsco se tient au tribunal de Strasbourg. Une attente longue pour les 450 employés de Hagondange.
Journée décisive, ce vendredi, pour les salariés de Novasco. Le tribunal judiciaire de Strasbourg examine les offres de reprise du groupe sidérurgique, placé en redressement judiciaire. Une centaine d’employés de l’usine de Hagondange, en Moselle, se sont rassemblés devant le tribunal pour défendre leurs emplois.
L’inquiétude est grande : sur les 450 salariés du site, seuls 75 pourraient être repris par le groupe Europlasma, selon les syndicats. De son côté, le repreneur potentiel Métal Blanc a écarté Hagondange de son offre, invoquant des conditions économiques trop défavorables.
Le ministre délégué à l’Industrie, Sébastien Martin, a évoqué la possible arrivée d’un autre investisseur, sans donner plus de précisions.
Pour les syndicats, le sort du site mosellan semble désormais scellé. Ils dénoncent un « non-sens écologique et stratégique » et appellent les pouvoirs publics à agir. Depuis plusieurs jours, les métallos multiplient les actions symboliques, comme des opérations escargot sur l’A31.
Novasco, ex-Ascometal, produit des aciers spéciaux destinés notamment à l’automobile. Si un « mince espoir » subsiste pour d’autres sites du groupe à l’issue de cette ultime audience, à Hagondange, la colère et la résignation se mêlent à l’attente du jugement.
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Crédit : justice.fr
