Pour surveiller la manifestation prévue à Metz dans le cadre du mouvement « Bloquons Tout », le préfet de la Moselle autorisait l’usage de 3 caméras sur des drones ce 10 septembre. La justice a finalement suspendu l’arrêté.
La justice administrative, sollicitée par le Syndicat des avocats de France, le syndicat de la Magistrature et l’association de défense des libertés constitutionnelles, a tranché. Considérant que la zone de survol autorisée était trop large (couvrant 9 communes dont Metz, Longeville-lès-Metz, Montigny-lès-Metz, Plapeville et Woippy notamment), les 3 caméras censées être installées sur des drones ne peuvent pas survoler la manifestation de ce 10 septembre.
L’arrêté préfectoral, autorisant cette démarche ce jour de 7h du matin jusqu’à la dispersion des manifestants, avait pour but « d’assurer la sécurité des personnes et des biens et prévenir les troubles à l’ordre public (…) dans des lieux particulièrement exposés en raison de leurs caractéristiques ou de faits qui s’y sont déjà déroulés (…). » La justice a de son côté estimé que la préfecture de Moselle n’aurait pas apporté « la preuve que les objectifs de maintien de l’ordre ne pouvaient être atteints sans recourir à l’utilisation des drones », peut-on lire dans un communiqué du tribunal administratif de Strasbourg,
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