Lors d’un point presse au lendemain de la visite du ministre sur le rassemblement évangélique à Grostenquin, le préfet a détaillé les annonces.
Pas de point presse pour Bruno Retailleau, passé hier à Grostenquin lors du rassemblement évangélique qui fait beaucoup parler de lui. A la place, le Préfet s’est chargé d’expliquer les raisons de sa venue en Moselle. « Une date qui était calée avant les récentes annonces de François Bayrou« , précise Pascal Bolot. Une visite discrète, hors caméras, pour prendre la température des élus et pour constater les efforts menés par l’organisation.
Mais surtout deux engagements, qui ont déjà été pris par le passé : le premier, trouver le fameux deuxième terrain en plus de celui utilisé dans le Loiret, afin de délester cette base aérienne en Moselle. « Ce n’est pas rien, on doit trouver un terrain de 150 hectares, il faut maintenant savoir sous quelle modalité : prêt, achat, prêt emphytéotique… en tout cas Vie Et Lumière est demandeur et a de l’argent pour ce projet », explique le préfet qui annonce avoir la confirmation d’une dizaine de terrains identifiés et de la création prochaine d’une short list, durant deux réunions prévues en septembre et octobre. Pour cela, une société immobilière spécialisée sera mandatée pour trouver un terrain de cette taille « et en toute discrétion » pour éviter les remous.
Gel de l’édition 2026 à Grostenquin
Malgré la baisse des caravanes, 2800 lors de ce rassemblement, pour environ 10 000 personnes, le simple terrain du Loiret ne serait pas suffisant, constate le préfet. La recherche de cette nouvelle zone, annoncée hors de la Moselle, est donc essentielle. Deuxième engagement du ministre : le gel de l’édition 2026. Le ministre a eu confirmation de son homologue des armées qu’une manoeuvre militaire à la même date rendra le terrain inutilisable.
Si ce n’était pas l’objet de sa visite, Bruno Retailleau a tout de même salué les efforts fournis cette année encore, notamment en terme de circulation (« Faire entrer 2800 caravanes en 9h, c’est sans doute le plus rapide qu’on ait pu faire »), d’accès à l’eau ou de contrôle des déchets. « Chaque jour, une équipe de droniste peut faire le point et donner des devoirs à faire au rassemblement » sourit Bolot. Cette année, l’organisateur a d’ailleurs payé diverses taxes mais aussi une caution de 60 000 euros. « Pas juste un chèque comme ça, il est versé sur un compte de la Banque de France et l’argent est utilisé lorsque nous devons demander une prestation à une société de nettoyage externe ».
A savoir si ces promesses seront tenues, le préfet se garde de regarder dans la boule de cristal mais considère avoir eu les garanties que la recherche de terrain se poursuivra comme prévue, même si le nom du ministre risque de changer dans les prochains jours.





