L’ancien hôpital Sainte-Blandine va entrer dans sa deuxième phase de requalification. Objectif : livrer 169 logements dans un environnement végétalisé en 2028.
Fermé en 2021, l’hôpital Sainte‑Blandine à Metz fait l’objet d’un ambitieux chantier de réhabilitation. Le site, en plein centre-ville, amorce une transformation profonde qui s’inscrit en partie dans le programme « Ville jardins 2030 » porté par le maire François Grosdidier. Plus de 40 mois de travaux sont prévus, en deux phases : la démolition d’abord, qui s’achève, puis la réhabilitation patrimoniale et la construction de nouveaux logements durant les années 2026 et 2027.
Une rupture dès le début du mandat
À son arrivée à la mairie, François Grosdidier a refusé l’ancien projet qui consistait à conserver la barre d’immeuble des années 1970. « L’hôpital était obsolète dans les années 90 et cette barre cachait la vue dans un environnement déjà minéral et fermé », justifie-t-il. Démolie début 2025 après 18 mois de chantier, cette barre a laissé place à une ouverture visuelle et urbaine, élément clé du projet de requalification du secteur Coislin, déjà largement transformé au fil des siècles en caserne, gare routière puis parking avec des grands ensembles.
Une coulée verte au cœur de la ville
Le projet s’intègre dans une refonte globale du quartier, avec la rénovation à venir du passage Coislin et de la rue éponyme pour les rendre « moins glauques ». Dans cet ensemble végétal, l’ambition est de créer une « coulée verte » traversant l’ancien hôpital Sainte‑Blandine, qui ira de la place Saint‑Louis jusqu’à la rue d’Asfeld. Un porche piéton permettra de longer les anciens bâtiments hospitaliers et d’apercevoir les jardins du Grand Séminaire.
169 logements dans des bâtiments historiques
La seconde phase du chantier, prévue en 2026 et 2027, portera sur la réhabilitation des bâtiments patrimoniaux du XIXᵉ siècle. Le programme prévoit 169 logements répartis entre logements sociaux, logements intermédiaires à loyer maîtrisé, accession à prix encadré et promotion privée. Deux bâtiments neufs verront le jour : l’un de 13 lots rue d’Asfeld sur un terrain vide, l’autre de 35 à l’emplacement de l’ancienne barre, mais avec des volumes plus modestes.
« Une plus grande mixité de l’habitat » était aussi une priorité du maire. C’est pourquoi environ 20 % des logements seront sociaux, tandis que les autres s’adresseront à une diversité de profils, du locatif à l’accession. Les premiers locataires sont attendus en 2028.





