Depuis la décision de l’UNCAM du 14 octobre 2025, les radiologues redoutent les conséquences de la baisse programmée des forfaits techniques d’imagerie médicale.
La mesure prévoit une réduction en trois étapes : −8 % depuis le 5 novembre 2025, −10 % en 2026, puis −12,6 % début 2027. Ces baisses, décidées par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie, visent à rééquilibrer certaines dépenses de santé. Mais sur le terrain, les professionnels estiment que ceux les patients qui vont payer la différence.
Une mobilisation massive des radiologues
Le lundi 10 novembre, entre 70 % et 80 % des 4 800 radiologues libéraux français ont cessé leur activité, selon la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR). En Lorraine, le groupe d’imagerie médicale Radiolor a suivi le mouvement. Tous les radiologues ont participé à la grève. Les services ont fonctionné en mode astreinte pour assurer uniquement les urgences.
« Nous avons suspendu les examens programmés, explique Olivier Bruot, radiologue et membre du comité direction Radiolor. Nous avons assuré uniquement les urgences. »
Un équilibre économique fragile
En moyenne, le service d’imagerie du centre Claude-Bernard réalise environ 80 scanners par jour. Pour les praticiens, la baisse des forfaits techniques risque d’entraîner une hausse des dépassements d’honoraires et une pression accrue sur les petites structures.
Les négociations entre la FNMR et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) se poursuivent à ce jour.
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