Invité du Graoully Mag’ ce jeudi, Maxime Colin est l’un des acteurs majeurs du renouveau du FC Metz, désormais sorti de la zone rouge en Ligue 1. Tout n’a pas été simple pour le latéral droit, qui aura (presque) tout connu. Au point de laisser le moins bon derrière lui ?
Le football ne laisse pas le temps de respirer. Entre la gifle reçue à Lille (6-1) et la première victoire de la saison face au RC Lens (2-0), les Messins ont changé de visage.
Comment expliquer ce virage ?
« Je pense que c’est un ensemble, avoue Maxime Colin, invité du Graoully Mag’. À l’entraînement, on était parfois un peu trop éloignés de la réalité du match. On en a discuté avec le coach, qui a su nous écouter et ne pas rester figé sur ses choix. Cet échange a compté, tout comme le fait que chacun prenne le temps de se regarder dans le miroir. Parfois, c’est nécessaire pour repartir de l’avant et retrouver un vrai renouveau.«
Depuis, le club titulaire du Bâton de Bourbotte a enchaîné trois victoires de rang (Lens, Nantes, Nice) et tient la meilleure série actuelle du Championnat. De quoi retrouver un peu d’air après un début de saison cauchemardesque.
Le FC Metz va mieux … et Maxime Colin ?
Le club à la Croix de Lorraine a relevé la tête. Maxime Colin aussi. Titulaire lors de la victoire face à l’OGC Nice ce dimanche (2-1), le défenseur a enchaîné trois matchs de suite dans le onze de départ — une première depuis plus d’un an. L’ancien joueur de Birmingham revient de loin, lui qui a vécu une première saison bien plus pénible que prévue.
« Quand tu arrives après de nombreuses saisons en Angleterre, tu t’attends à rejoindre un club qui tourne bien, surtout quand il vient de monter, raconte-t-il. Je ne m’attendais pas à vivre une première année aussi compliquée. Je ne regrette rien, mais au bout d’un an, il a fallu se poser les bonnes questions et faire un choix. »
Une saison qui a laissé de (trop) nombreuses traces dans les esprits, que ce soit du côté des supporters ou des acteurs alors qu’il est l’un des rares survivants du mercato estival de l’ère Bölöni-Dreossi. « Oui, ça m’a fait du mal, avoue-t-il, d’autant plus que je faisais partie du projet. Ça a été difficile pour tout le monde, mais pour moi aussi, forcément. »
Une confiance retrouvée
Aujourd’hui, le défenseur de 33 ans s’impose à nouveau comme un cadre. Surtout, il sent enfin la confiance de son entraîneur. « À partir du match contre Lens, j’ai vraiment senti que le coach comptait sur moi, confie-t-il. Avant, c’était souvent pour dépanner, à cause d’une blessure ou d’une suspension. Là, c’était un vrai choix de sa part. Et forcément, quand tu sens cette confiance, ça change tout. »
Aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux. On va dire que j’ai enfin trouvé ma place dans le vestiaire, ce qui n’était pas forcément le cas avant. Je me sens bien dans la ville, bien dans le groupe… Bref, tout est aligné pour moi en ce moment.
Maxime Colin au sujet du brassard de capitaine du FC Metz
Avant de souffler pendant la trêve internationale, les Messins disputeront un match amical face au RFC Seraing, ce vendredi 14 novembre, à Saint-Symphorien. Une occasion de valider, à huis clos, les progrès entrevus depuis plusieurs semaines.
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