Henri Fandel a soufflé ses 105 ans ce mois-ci à l’EHPAD Sainte-Élisabeth d’Illange. Né à Metz, ce Mosellan d’origine n’imaginait pas vivre aussi longtemps. Entouré de ses trois filles, il a célébré cet anniversaire hors du commun, en l’absence de son fils Antoine, installé en Ardèche.
C’est irréel, je suis entrain de rêver
Souligne-t-il quelques secondes après avoir soufflé ses bougies
105 années marquées par l’Histoire et le rail
Henri Fandel se souvient avec précision de ses années comme cheminot. Conducteur de trains à vapeur, il fut l’un des premiers à conduire des trains électriques dans les années 1950. Mais c’est la Seconde Guerre mondiale qui a laissé les traces les plus profondes. Enrôlé de force, il raconte : « En 1945, je suis rentré de ma permission trop tard, puis j’ai été tout de suite versé dans la Wehrmacht. Ensuite, j’ai été fait prisonnier par les Russes. Les Russes, ce n’est pas marrant non plus. » Des mots prononcés sans emphase, mais qui rappellent le poids de l’Histoire.
Deux conseils pour une longue vie
Après 47 ans de retraite, Henri Fandel partage ses secrets de longévité avec simplicité : « Ne pas boire d’alcool, et ne pas fumer. » Des habitudes qu’il a tenté de respecter au mieux, confie-t-il.
Un record de longévité en Moselle
Aujourd’hui, Henri Fandel est le doyen du département. Il vit désormais à l’EHPAD Sainte-Élisabeth d’Illange, où il continue de partager ses souvenirs et son expérience. Son parcours reste une source d’inspiration pour ceux qui l’entourent.
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