Le tribunal de commerce de Strasbourg doit trancher, ce mercredi 12 novembre, sur l’avenir des quatre sites de Novasco, dont celui d’Hagondange, qui emploie 420 salariés.
L’espoir s’amenuise pour les 450 salariés de l’usine Novasco d’Hagondange. Après quatre placements en redressement judiciaire depuis 2011, la longue histoire de Novasco (ex-Ascometal) pourrait bien s’éteindre dans la vallée de l’Orne. Ce mercredi 12 novembre, la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg doit examiner les offres de reprise des quatre sites et de ses 760 salariés. À l’occasion, de nombreux employés seront sur place. Deux offres sont actuellement à l’étude. Le groupe Europlasma envisagerait de reprendre les quatre sites de Novasco, dont celui d’Hagondange, mais avec d’importantes suppressions de postes. Seuls 75 salariés seraient conservés sur les 450. Métal Blanc, de son côté, limiterait son offre au seul site de Leffrinckoucke.
« Ça va être difficile »
À quelques jours de cette audience décisive, le ministre de l’Industrie, Sébastien Martin, s’est exprimé sur le sujet dans l’émission Dimanche en politique sur France 3. « Ça va être difficile, je préfère le dire tout de suite, ça va être difficile », a-t-il déclaré. Dans ce même entretien, le ministre est allé jusqu’à formuler le vœu de « redonner un avenir » au site d’Hagondange, dont il espère qu’il « puisse avoir un devenir, donc ne ferme pas et ne soit pas une friche ». En parallèle, une délégation de représentants du personnel sera reçue ce jeudi à 14h30 à Bercy par le ministre de l’Industrie.
Des opérations coups de poing prévues jeudi et vendredi
Réunis en assemblée générale lundi 10 novembre, les salariés d’Hagondange ont voté la mise en place d’opérations coup de poing prévues jeudi et vendredi dans la vallée de l’Orne, notamment sur le transport ferroviaire et l’A31. Une ultime action pour attirer une dernière fois l’attention des pouvoirs publics.
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