La mobilisation contre la gestion de l’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) s’installe en Moselle. Ce mardi 16 décembre, à l’appel du syndicat Coordination rurale 57, une petite centaine d’agriculteurs venus de Moselle et de Meurthe-et-Moselle se sont rassemblés sur le rond-point du Cheval Blanc, à Buchy, près de Solgne.
Si l’un de ses bovins venait à être touché par la dermatose nodulaire contagieuse, son troupeau de 70 vaches serait entièrement abattu. Une mesure que cet agriculteur originaire de Tarquimpol juge excessive : « Je le vis très mal. Je n’arrive plus à dormir. Le jour où ça m’arrivera, on me piquera en même temps que mes vaches », avoue Michaël Adelé. C’est cette perspective qui l’a conduit à quitter sa ferme pour manifester sur le rond-point du Cheval Blanc, à Buchy. Une petite centaine d’agriculteurs venus de Moselle et de Meurthe-et-Moselle ont fait part de leurs inquiétudes. Si aucun cas de dermatose nodulaire n’a, à ce stade, été détecté en Moselle, les éleveurs redoutent les conséquences économiques et humaines de l’abattage systématique des cheptels.
Si vous êtes en détresse et/ou avez des pensées suicidaires, si vous voulez aider une personne en souffrance, vous pouvez contacter le numéro national de prévention du suicide, le 3114.
« Il faut généraliser la vaccination »
Pour faire face à l’épidémie, le gouvernement prévoit la vaccination de l’ensemble des bovins dans un rayon de 50 kilomètres autour des foyers de contamination. Une stratégie jugée insuffisante par la Coordination rurale 57, qui réclame une vaccination généralisée afin d’éviter des abattages massifs. Au-delà de la gestion de cette maladie, la Coordination rurale 57 dénonce également la perspective de la signature du traité de libre-échange avec le Mercosur. Le mouvement pourrait se poursuivre dans le département. De son côté, le Premier ministre doit recevoir, dans les prochaines semaines, les représentants des syndicats agricoles.





