Après une saison intense et un barrage décisif, Benjamin Stambouli revient sur ses émotions fortes et le retour du FC Metz en Ligue 1. Entre préparation physique et esprit d’équipe, il se confie sans filtre en plein coeur du stage à Tubize, en Belgique.
L’entraînement de la matinée est terminé. Juste après le repas, Benjamin Stambouli nous a rejoints dans une salle de conférence du Proximus Basecamp, à Tubize, en Belgique. Un stage de préparation en vue d’une nouvelle saison en Ligue 1 McDonald’s dont la montée s’est jouée en barrage face au Stade de Reims (1-1, 1-3 a.p.). Une affiche et un scénario loin de laisser indifférent le milieu de terrain. « C’était un moment magique, confie-t-il. Ce troisième but, il est synonyme de… « C’est bon, à 99%, on monte ». Et vu le contexte, vu le but qu’il met, j’ai tout qui lâche », raconte le milieu de terrain, vu en larmes sur le terrain après le bu de Gauthier Hein.
Arrivé en septembre, après la fermeture du mercato estival, Benjamin Stambouli ne s’attendait pas à vivre de telles émotions quelques mois seulement après sa signature : « Quand je signe, je me dis… « Il faut faire le taf ». Je viens là pour mon temps de jeu, un peu détaché de toute émotion. Mais forcément, ça se construit, il y a des relations qui naissent, des affinités, et quand tu arrives à la fin comme ça, tu ne peux pas soupçonner qu’il va se passer des choses comme ça. »
Une préparation exigeante et une équipe qui se construit
Désormais, place à l’an II pour l’ancien joueur du Montpellier HSC, du Paris Saint-Germain ou encore de Tottenham. Le stage de préparation en Belgique est rythmé par des séances physiques et des moments dédiés à la cohésion : « On travaille bien. Il y a des plages réservées à la cohésion de groupe. Il y a une bonne ambiance. On sait pourquoi on est là et ce qu’on veut mettre en place pour la saison qui arrive. »
Forcément, l’effectif a changé depuis la fin de saison dernière. Malgré les départs de cadres comme Alexandre Oukidja ou Ismaël Traoré, le capitaine souligne l’équilibre entre jeunesse et expérience : « L’âge moyen a baissé, je suis le plus ancien, mais il y a la mayonnaise qui prend. On s’appuie sur les acquis de la saison dernière avec des jeunes qui montent en puissance. Le leadership est partagé, et c’est important que chacun ait son rôle. »
Le leadership, un rôle clé pour la saison
Le brassard de capitaine a été confié à Gauthier Hein par Stéphane Le Mignan, mais Benjamin Stambouli reste un pilier essentiel du vestiaire du FC Metz. « C’est un rôle important, l’image qu’on représente du club quand on porte ce brassard », affirme-t-il. « J’ai eu la chance de le porter dans ma carrière, et je suis très heureux que Gauthier vive ça. Il pourra compter sur moi comme son bras droit, mais aussi pour épauler le groupe et apporter mon expérience. »
Une Ligue 1 à conquérir avec humilité et ambition
Le FC Metz va retrouver l’élite du football français, une compétition exigeante et qui laisse souvent de mauvais souvenirs ces dernières années. Pour le numéro 21, il s’agit avant tout de défendre « les couleurs du club » et de « montrer qu’on a le niveau ». Conscient des difficultés à venir, il insiste sur la préparation et le travail : « Au plus on travaille, au plus on est cohérents, au plus on se donne de chances de se maintenir. »
« Le club est capable de se maintenir »
Benjamin Stambouli
Le FC Metz est prêt à relever le défi de la Ligue 1, porté par un groupe soudé, expérimenté et ambitieux. Benjamin Stambouli incarne à merveille cet esprit combatif et cette volonté de réussir. Place au terrain.
Toute l’actualité du FC Metz en Ligue 1 sera à retrouver dans une nouvelle saison du Graoully Mag
