Ce 20 août, le pourvoi en cassation des parents de Corentin, décédé des suites d’une opération, a été rejeté par la Cour de Paris.
C’est la fin d’une bataille judiciaire dans laquelle les parents de Corentin, décédé en 2014 des suites d’une opération, sont lancés depuis 11 ans maintenant. Ils espéraient encore, ce mercredi, établir toutes les responsabilités dans cette affaire. Pour eux, la clinique, ainsi que l’anesthésiste et l’ordre des médecins de Meurthe-et-Moselle devaient aussi être jugés. Or, seuls deux chirurgiens ont été renvoyés devant le tribunal pour homicide involontaire en 2020. Les parents Pierre Jeras et Fatiha Chami se sont donc pourvus en cassation, pour tenter d’annuler la dernière décision judiciaire qui ne met en cause que les deux médecins. Mais la Cour de cassation de Paris a rejeté le pourvoi de la famille. « Les arguments présentés ne sont pas recevables par la Cour. Ils ne peuvent conduire à un examen du dossier. », a précisé la Cour dans un arrêt.
Ce mercredi marque donc la fin de cette longue bataille. La date de jugement des deux praticiens de santé n’est pas encore connue. Ils risquent trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
Pour rappel, le 1er novembre 2014, Corentin Jeras décédait des suites d’une opération de l’appendicite à la clinique Claude Bernard de Metz, une intervention qui d’ordinaire se passe bien. Mais l’aorte abdominale de Corentin a été perforé, et le jeune de 11 ans est décédé le lendemain au CHRU de Nancy.
Retrouvez toute l’actualité de votre territoire du lundi au vendredi à 18 h sur Moselle Info.
Crédit photo : Le Parisien
