spot_img

1 500 frontaliers inquiets de la suppression d’emplois chez ZF à Sarrebruck

Deuxième plus gros fabricant de pièces automobiles en Allemagne, le groupe ZF traverse une mauvaise passe. Le géant industriel envisage la suppression de 14 000 postes dont 4 500 à Sarrebruck. Une perspective qui inquiète fortement les travailleurs frontaliers issus de la Moselle.

Baisse des marchés automobiles conventionnels, absence de décollage des ventes de véhicules électriques… Autant de raisons qui poussent le groupe ZF à revoir sa stratégie et à se séparer d’une partie de son effectif. Sur les trois prochaines années, ce sont 14 000 emplois qui pourraient disparaître. La filiale présente à Sarrebruck, n’échappe pas à cette restructuration. Au moins 4 500 salariés, dont 1 500 frontaliers mosellans, pourraient se retrouver au chômage. Et ce, malgré les différentes mobilisations syndicales menées pour la sauvegarde des emplois.

L’enseigne envisagerait en réalité de se séparer d’une partie de ses activités, la division E (Electrified Powertrain Technologies). Il s’agirait en d’autres termes, de vendre cette unité de fabrication des chaînes cinématiques dédiées aux voitures et véhicules utilitaires. Selon le média allemand Handelsblatt, cette activité représente à elle seule 11,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 25% des ventes du groupe ZF. Parmi les candidats potentiels au rachat, Hyundai et Foxconn (partenaires de ZF) sont évoqués selon le média Electrive.

Au micro de France bleu, Jean-Luc, un employé frontalier de ZF, évoque une situation angoissante qui ne va pas en s’améliorant dans la zone sarroise, suite à la fermeture de plusieurs enseignes comme « Bosch, Michelin ou encore Ford ». La direction de ZF se défend de toute fermeture définitive à condition que la réduction d’effectifs se concrétise.

Retrouvez toute l’actualité de votre département avec Moselle Info du lundi au vendredi, et en regardant gratuitement nos reportages en replay.

plus de contenus du même auteur

Nos derniers reportages