Voler en montgolfière oui… mais à condition que la météo soit au rendez-vous ! Et pour que chaque vol se déroule en toute sécurité, ce sont les météorologues qui gardent les yeux fixés sur le ciel.
Inauguré vendredi 25 juillet, l’événement Enenvol n’a pas pu faire décoller ses montgolfières le premier soir. Même scénario deux jours après : la météo, n’était pas au rendez-vous. Et si les ballons de Chambley peuvent prendre de la hauteur, c’est bien sûr grâce aux pilotes, mais aussi et surtout, grâce aux météorologues. Conditions idéales, météo capricieuse… c’est en partie eux qui donnent le feu vert au décollage.
Des critères météorologiques stricts
Pour qu’une montgolfière puisse décoller, plusieurs conditions météorologiques doivent être réunies. Trois critères principaux sont indispensables : le vent, les précipitations et la visibilité.
« Les ballons doivent voler dans certains types de conditions. Par exemple, à partir de 9 à 10 nœuds (environ 20 km/h), ils ne décollent pas », explique Sébastien Verachtert, l’un des deux météorologues présents sur le site d’Enenvol. « De plus, une montgolfière ne doit jamais être mouillée, donc la pluie est rédhibitoire. Et si la visibilité est mauvaise, c’est aussi un critère d’annulation. »
Retour sur les vols annulés
Vendredi 25 juillet et dimanche 27 juillet au soir, les montgolfières n’ont pas pu décoller dans le ciel de Chambley. Une décision prise par la direction des vols et conseillée par les météorologues présents sur le site. On vous explique les raisons :
Le jour de l’inauguration, vendredi 25 juillet, la météo a été particulièrement instable : averses intenses et orages localisés. Malgré l’apparente clarté du ciel par moments, les conditions d’un bon vol n’étaient pas réunies. « Un orage, même à 30 kilomètres, peut impacter la zone de vol. À Chambley, on était dans un couloir d’averses. Les risques étaient trop élevés pour assurer un vol sécurité. »
Le dimanche 27 juillet au soir, la situation était différente mais tout aussi défavorable. Cette fois-ci, le vent fort combiné à des pluies persistantes a contraint l’organisation à annuler à nouveau les vols. « Contrairement à vendredi, où les averses étaient localisées, dimanche, on avait une instabilité bien organisée avec des averses en ligne, un vrai chapelet météorologique. »
Le vol parfait : une question d’équilibre
Quelles sont alors les conditions idéales pour un vol réussi ? Un vent calme permet un vol local, au-dessus des villages environnants. Un vent modéré, sans excès, permet un vol plus long.
Pour mesurer tout cela, les météorologues se basent sur les données officielles de Météo France et des aéroports, croisées avec des modèles prévisionnels et des observations en temps réel.
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