Alors qu’un plan social est annoncé chez ArcelorMittal, les salariés d’un service de Florange se mobilisent avec une grève partielle.
22 salariés du service OMP, responsable de la gestion des commandes, ont décidé de se mettre en grève partielle. Une grève symbolique, pour réagir au plan social qui vise ArcelorMittal, et qui pourrait bien conduire à leur licenciement.
Concrètement, cette mobilisation se traduit par des grèves d’une heure ou plus, matérialisées par des arrêts temporaires de travail. Objectif : faire pression sur la direction. Et la date est bien choisie, les négociations sociales et financières s’ouvre cette semaine.
Plus de 600 postes sont menacés par ce plan social à l’échelle nationale, 194 à Florange. Les manifestations continuent. Une délégation florangeoise de la CGT s’est même rendue sur le site de Basse-Indre, près de Nantes, le vendredi 3 octobre, pour soutenir les salariés d’ArcelorMittal, alors que la direction ne semble pas vouloir céder.
Dans ce climat tendu, les salariés exigent des garanties, notamment sur le reclassement et les compensations, pendant que les négociations se poursuivent. Le conflit esquisse déjà les contours d’un bras de fer entre direction et syndicats, avec en toile de fond la survie de l’activité sidérurgique dans le territoire.
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