Recruté il y a quelques jours, les deux dernières recrues du FC Metz, Boubacar Traoré et Jonathan Fischer ont été présentés à la presse ce jeudi.
La conférence de presse de Jonathan Fischer
Jonathan, pourquoi choisissez-vous la France et le FC Metz ?
Pour moi, c’était très simple d’arriver à Metz. J’espère que les gens le verront aussi quand nous allons jouer contre Strasbourg. Pour moi, c’était simple parce que j’ai un intérêt pour Metz. Quand j’ai parlé à Frédéric, au coach et à tout le monde, j’ai pensé que c’était une étape où je pourrais me développer et aussi jouer. Et le plus important pour moi, c’est d’aider l’équipe. C’était génial d’avoir cette opportunité.
Que connais-tu de la Ligue 1 et de ton nouveau club ?
Pour être honnête, je ne connais pas beaucoup la Ligue 1. Je connais bien les Anglais qui jouent ici : Pierre-Emile Hojbjerg (Olympique de Marseille), Mika Biereth (As Monaco), et aussi Kasper Schmeichel (OGC Nice lors de la saison 2022-2023) qui était là il y a quelques années. Metz, c’est un bon groupe avec des joueurs talentueux. C’est une raison pour laquelle je suis venu : c’est un endroit pour se développer. Pour un jeune gardien, c’est ce que tu cherches. La Ligue 1 est plus technique que ce qu’on a en Scandinavie, il faut bien jouer au ballon, créer des occasions, et ne pas juste jouer long.
Vous allez jouer contre les champions européens (le PSG), ça vous excite ?
Oui, mais pour être honnête, je n’y ai pas encore pensé. Hier, un média danois m’a demandé ce que je pensais de jouer contre le PSG ou d’autres grands clubs. Je leur ai dit que je ne savais pas. Il y a deux ans, j’étais footballeur à temps partiel, et trois ans auparavant, j’étais professeur substitut au Danemark. J’essaie de ne pas trop penser loin. Pour le moment, je me concentre sur l’entraînement, puis sur le match de samedi contre Hoffenheim, puis Strasbourg. Et quand viendra le PSG, on en parlera.
Au Danemark, vous étiez professeur substitut, quels cours ?
Mathématiques, danois, anglais, allemand, sciences… pour les enfants jusqu’à 13-14 ans. J’ai un grand cerveau, certains diraient ça. Mais j’aurais espéré être plus intelligent et choisir la France plutôt que l’allemand quand j’étais à l’école, ça aurait été plus facile d’apprendre le français. Mais c’est juste un autre défi, ça sera amusant.
Qui est votre modèle au poste de gardien de but ?
Iker Casillas, s’il faut en choisir un. Aussi Manuel Neuer et David De Gea. Iker Casillas était un des meilleurs à arrêter les tirs, très rapide sur la ligne. Quand j’étais petit, j’étais fan du Barça, je l’aimais et je le détestais parfois, notamment quand il arrêtait des tirs contre Barcelone au Clasico.
Comment te définis-tu en tant que gardien ?
Un bon gardien est rapide sur la ligne, bon sur ses pieds, capable de jouer de l’arrière et d’aider l’équipe, et c’est déjà assez (rires). J’espère que ça me décrit bien. Quand je suis arrivé ici, je savais qu’il y avait des choses à développer.
Maxime Colin m’a dit que vous êtes toujours souriant et heureux, pourquoi cette attitude positive ?
C’est important pour moi. Sur le terrain, j’essaie toujours d’avoir le sourire. Les gens que je croise dans la rue, j’espère qu’ils me sourient aussi. Je veux encourager les autres à être heureux, ne pas garder ça pour moi. Je veux faire sourire tout le monde.
Que pensez-vous de la France, la culture, la cuisine ?
Il y a trop de baguettes, il faut que je m’y habitue, mais j’aime ça. La nourriture est excellente, peut-être grâce au chef ici aussi. Metz est une belle ville, ma copine est contente, elle peut dessiner ici, ce qu’elle ne faisait pas en Norvège.
Votre surnom est Fish, c’est vrai ?
Oui, mon nom est Fischer. C’est trop long à dire dans le foot, donc je dis juste Fish. Tout le monde comprend, sinon j’explique.
Vous semblez très confiant malgré votre jeunesse, vous mettez cela dans votre travail ?
Oui, la confiance est importante. J’essaie de construire cette confiance tous les jours, sur le terrain, à la salle, avec ce que je mange. J’espère que ça se verra en match, et aussi dans la relation avec les défenseurs. Je souris beaucoup parce que je veux être accessible, que les gens viennent me parler. C’est un peu plus difficile ici avec la langue, mais j’apprends le français pour mieux communiquer avec l’équipe.
Vous avez rencontré Alexandre Oukidja ?
Oui, il est très gentil. C’est triste qu’il soit blessé pour 6-9 mois, c’est dur pour lui et pour tout le monde.
L’avis de Frédéric Arpinon sur le transfert de Jonathan Fischer : L’épisode des gardiens a duré beaucoup de temps, mais comme je vous l’ai toujours expliqué, on essaie de ne pas se tromper et de répondre à ce qu’on veut voir sur le terrain. On a attendu et on a eu l’opportunité de faire Jonathan. C’est venu assez tôt, mais comme on n’avait pas les moyens de le faire, on a mis un petit peu de côté. Il répondait vraiment à ce qu’on voulait, ça a été au président de faire la différence. Le président a accepté et a tout fait pour que Jonathan nous rejoigne. Je pense que vous allez le découvrir. Je trouve que pour un club comme Metz, c’est vraiment cohérent de récupérer un joueur comme lui. C’est un jeune joueur avec beaucoup de potentiel, mais qui est déjà prêt pour jouer en Ligue 1. C’était vraiment une bonne opportunité. Je crois que la première fois, c’est son agent qui nous l’a proposé, c’était au mois de juin. Puis bien sûr qu’après, il a été visionné. Et puis aussi, on fait attention aux datas, parce qu’aujourd’hui, les datas, c’est un outil important dans le recrutement.
Le replay de la conférence de presse de présentation de Jonathan Fischer
La conférence de presse de Boubacar Traoré
Avez-vous beaucoup changé en deux ans en Angleterre ?
C’est le même Bouba (rires), j’ai progressé physiquement et dans le jeu. Beaucoup de travail a été fait là-bas.
Qu’est-ce que vous retenez de votre passage en Angleterre ?
C’était une bonne expérience.
Quel est votre objectif maintenant au FC Metz ?
Le maintien avec l’équipe.
Vous arrivez dans un milieu avec des joueurs de qualité, avez-vous hâte de jouer avec eux ?
Oui, j’ai hâte de jouer avec Benjamin, Stambouli, Jessy Deminguet, Gatuhier Hein. Les premiers échanges ont été super.
Qu’attend le coach de vous ?
Il attend tout de moi que j’explose sur le terrain.
L’avis de Frédéric Arpinon sur le prêt de Boubacar Traoré : Je suis très heureux de présenter Bouba aujourd’hui. Ça a été long car récupérer un joueur de Premier League n’est pas facile pour Metz, mais on y est arrivé. C’était important pour le coach et l’équipe d’avoir un joueur à ce poste et ce niveau. Wolverhampton a fait un effort, mais Bouba aussi a fait un effort sur son salaire, preuve de son envie de jouer ici et se relancer. Quand on a su qu’on allait monter, j’ai toujours pensé à lui pour ce poste.
Je suis très heureux d’être de retour. Retrouver mes coéquipiers fait du bien. Je suis là pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs, notamment le maintien. Physiquement, je me sens à 100%.
Le replay de la conférence de presse de présentation de Boubacar Traoré :
Toute l’actualité du FC Metz en Ligue 1 sera à retrouver dans une nouvelle saison du Graoully Mag.