Le rassemblement évangélique de l’association tzigane « Vie et lumière » aura bien lieu sur la base aérienne de Grostenquin, la préfecture prépare un dispositif de sécurité.
Il aura finalement bien lieu, mais dans quelles conditions ? Le grand rassemblement évangélique de l’association tzigane « Vie et Lumière » se tiendra, comme à son habitude, sur l’ancienne base aérienne de Grostenquin. L’évènement sera du 24 août au 31 août 2025, avec une arrivée progressive dès le 20 août et un départ complet prévu jusqu’au 3 septembre. Environ 5 000 à 6 000 caravanes, soit entre 15 000 et 25 000 pèlerins selon les jours de la semaine, sont attendus sur place.
« Ce n’était pas la perspective voulue », reconnaît Pascal Bolot, préfet de la Moselle, qui a confirmé l’information lors d’une conférence de presse. « Des démarches ont été faites pour trouver un autre site, mais Grostenquin reste, à ce jour, le seul terrain disponible et aménageable dans les délais. »
« la question de l’eau, la sécurité routière et les salissures, Ce sont les priorités de cette édition. »
Le préfet avait déjà supervisé une édition du rassemblement en 2015. Il s’appuie également sur les enseignements de l’édition de 2023, qui avait suscité de vives inquiétudes chez les élus locaux : « J’ai identifié trois points sensibles : la question de l’eau, la sécurité routière et les salissures. Ce sont les priorités de cette édition. »
Un protocole d’engagement est en cours de discussion avec les organisateurs et le pasteur Charpentier notamment : « L’enjeu, ce n’est pas seulement de s’engager, mais que les engagements soient respectés », insiste le préfet.
400 gendarmes seront mobilisés quotidiennement au pic de l’événement, et une zone Natura 2000 voisine sera protégée avec l’aide de l’Office français de la biodiversité. Une clôture de périmètre sera de nouveau mise en place, à l’image des 13 km installés en 2023. Des discussions sont également en cours avec les maires des 5 communes concernées, la communauté d’agglomération, et les agriculteurs, afin de réduire les impacts sur les terrains voisins.
« Il ne s’agit pas de faire de Grostenquin un site régulier pour ce rassemblement », tient à préciser Pascal Bolot. En attendant, 5 semaines de préparation s’ouvrent pour relever un défi logistique, environnemental et humain. « Nous allons tout faire pour que cette édition se déroule dans les meilleures conditions, au bénéfice de tous, y compris des riverains.
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