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Où se situe le miel de Moselle face au reste de la France ?

Ce dimanche, au restaurant Le Relais du Musée à Neufchef, dix-huit tables de goûteurs sont venues juger 163 miels différents venus de Lorraine dont une cinquantaine de pots de miel de Moselle.

Analyser le miel, c’est tout un art. Plusieurs critères entrent en jeu : l’aspect, le goût, l’odeur, la texture… Rien n’est laissé au hasard. Comme Christophe, ils sont une centaine de goûteurs à s’être prêtés à l’exercice cette année, pour évaluer pas moins de 163 productions différentes venues de toute la Lorraine. Dans une ambiance concentrée mais bruyante par les nombreuses discussions, se côtoient des apiculteurs connaisseurs et de simples amateurs de miel.

Pour juger, chacun tente de rester le plus objectif possible, même si les préférences personnelles jouent toujours un rôle. Certains apprécient les miels assez forts, comme celui de sapin, d’autres préfèrent des saveurs plus douces, à l’image de l’acacia. La texture compte aussi, tout comme l’évolution du miel dans le temps, car il peut se transformer, se cristalliser ou s’affiner avec les mois.

Lors de ce concours, 53 miels mosellans ont obtenu une médaille dont 11 en or. Parmi eux, Joffrey Menegalli, du syndicat de Metz et environs, remporte la coupe du meilleur miel de Printemps. Quant à Bruno Bremec, l’apiculteur d’Api-Fensch, il reçoit le trophée de la meilleure production de miel de Sapin.

Et sur la scène nationale, les miels mosellans tirent leur épingle du jeu. S’ils ne bénéficient pas encore d’une appellation d’origine protégée, ils ont tout de même une belle réputation. En Moselle, on dénombre aujourd’hui près de 15 000 ruches pour environ 1 300 apiculteurs.

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Mattéo Philipp
Mattéo Philipp
Journaliste Reporter d'images

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