Le groupe français Métal Blanc, repreneur potentiel de Novasco (ex-Ascometal) en redressement judiciaire, n’a pas déposé d’offre pour Hagondange.
Selon une source syndicale (dans les colonnes de l’AFP), le repreneur potentiel du métallurgiste Novasco, soit le groupe français Métal Blanc, ne semble pas avoir déposé d’offre incluant l’aciérie électrique d’Hagondange, laissant toujours 450 emplois menacés.
Le groupe ardennais aurait motivé sa décision par « des conditions économiques jugées trop défavorables« , « des incertitudes liées au coût de l’énergie » ou encore « des difficultés de fonctionnement et de ressources humaines« , selon un communiqué de l’intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC).
Cette annonce intervient à la veille de la date limite pour proposer des offres de reprise pour le groupe et ses quatre sites (Custines, Dunes, Le Marais et Hagondange). Propositions devant être examinées fin de semaine, le 31 octobre, par la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg.
« Si un mince espoir demeure pour les autres sites, le sort du site d’Hagondange semble aujourd’hui scellé« , déplorent les organisations syndicales, qui en appellent aux pouvoirs publics afin de sauver cette aciérie électrique produisant de l’acier décarboné.
Rappelons que Novasco (ex-Ascometal) en est à son quatrième redressement judiciaire depuis dix ans. Lors de la reprise en juillet 2024 par Greybull Capital, il était prévu que l’État français apporte 85 millions d’euros, tandis que le fonds britannique devait injecter 90 millions d’euros. Un engagement tenu côté État ; à hauteur de seulement 1,5 millions d’euros par Greybull, selon les syndicats.
© Agence France-Presse






