À la tête de la plus grande obédience maçonnique de France, Pierre Bertinotti est revenu à Metz sur les grandes thématiques actuelles.
En 2008, il avait été battu à la primaire PS par Dominique Gros pour les municipales, avant de rallier Jean-Marie Rausch. Une carrière politique qui s’est arrêté à ce moment pour lui, même s’il n’a jamais été bien loin des grands enjeux sociétaux. Après avoir été initié à 50 ans à Metz, ce haut fonctionnaire, économiste et ancien homme politique, a gravi les échelons de sa loge avant d’être élu en septembre Grand Maître du GODF.
Pierre Bertinotti, né à Metz, diplômé d’HEC et de Sciences Po Paris, a notamment été conseillé technique auprès de Pierre Bérégovoy. Dans cet entretien, il revient sur sa carrière politique mais aussi la campagne municipale qui arrive et les enjeux nationaux notamment sur la question du budget de la France. Enseignant à CentraleSupélec et l’université de Lorraine, il revient aussi avec nous sur la place de Metz et de la Moselle dans la franc-maçonnerie, à proximité de la statue du plus connu, le marquis de La Fayette, lié à l’histoire de Metz lors de la guerre d’indépendance aux Etats-Unis.
À 72 ans, il succède à Nicolas Penin pour un mandat d’un an à la tête de la principale obédience maçonnique française, qui compte environ 55 000 membres et 1 400 loges. Dans son discours d’investiture, Pierre Bertinotti a clairement affirmé que la défense de la laïcité, de la République et la refondation du pacte social seraient les axes majeurs de son mandat.





